▪ Tenez, commençons par les Etats-Unis, ce matin, ça nous fera une entame de Chronique positive.
Donc : Wall Street a terminé la journée d’hier sur une hausse — avec même un nouveau record en séance pour le S&P 500, à 1 598,60 points. Il a finalement clôturé à 1 597,59 points, soit une hausse de 0,94%.
Le Dow Jones, de son côté, a grimpé engrangé 0,89%, à 14 831,58 points, tandis que le Nasdaq prenait pas moins de 1,26% à 3 340,62 points.
La cause de cette bonne humeur ? Certainement pas l’annonce de la Fed de maintenir sa politique non-conventionnelle et ses taux bas jusqu’à la fin des temps, mais les statistiques de l’emploi : les inscriptions hebdomadaires au chômage ont atteint les 324 000 aux Etats-Unis — soit inférieures au chiffre attendu… et à leur plus bas niveau depuis janvier 2008.
Forcément, il y a de quoi être content…
▪ … Alors qu’en Europe…
… Déception, déception, déception — c’est ainsi qu’on pourrait résumer la journée d’hier sur les marchés de la Zone euro.
Bon, ne nous plaignons pas trop — le CAC 40 a sauvé l’honneur en terminant dans le vert malgré tout… mais de justesse : +0,05%, à 3 858,76 points. Idem pour l’EuroStoxx 50, reprenant les 50 valeurs de la Zone euro, qui a limité la casse avec une baisse de -0,09%. Autant dire stable.
Tout ça, c’est de la faute de la BCE, bien entendu !
Au lieu d’annoncer l’ouverture des vannes et l’inondation du système, notre banque centrale s’est contentée de baisser son taux directeur. En d’autres termes, elle a fait le minimum syndical… et les marchés n’ont guère apprécié, comme nous le disions hier.
"En fait, en même temps que les économistes anticipaient une baisse du taux directeur, ils espéraient également des mesures non-conventionnelles pour véritablement relancer l’économie, la manoeuvre sur les taux étant nécessaire mais pas suffisante", expliquait le site LesEchos Bourse. "Surtout que, ce matin, les données définitives de l’institut Markit ont confirmé l’accentuation du ralentissement de l’activité industrielle en avril. Et l’aggravation de la situation n’a pas épargné l’Allemagne, les chiffres définitifs montrant même une situation plus inquiétante qu’en première estimation".
Si les marchés actions ont réussi à limiter la casse, ça n’a pas été le cas pour l’euro… temporairement. Il a connu une glissade spectaculaire, passant hier de 1,316 $ à 1,3116 en moins d’une minute… avant de reprendre illico du terrain, à 1,3217 $.
C’est à ne plus rien y comprendre, cher lecteur… Alors si vous voulez y voir un peu plus clair pour vos investissements, n’hésitez pas à nous rejoindre le 24 mai prochain pour poser vos questions à tous nos spécialistes : il suffit de cliquer !