▪ Alors que la situation de la Grèce semble — temporairement — s’atténuer, c’est un autre "mauvais élève" de la Zone euro qui est revenu sous les feux de la rampe la semaine dernière : l’Irlande. En effet, malgré le succès du placement obligataire (très attendu) en début de semaine dernière, l’annonce d’une contraction inattendue du PIB au deuxième trimestre a ravivé les craintes des investisseurs.
▪ Prix des obligations au plus bas/CDS au plus haut
En effet, le pays a été l’un des plus ballotés durant la crise avec de nombreux sauvetages surtout dans le secteur bancaire, qui ont énormément coûté au gouvernement. Au vu des dernières statistiques, le bout du tunnel semble encore loin. Pour preuve, après une croissance de 2,2% au premier trimestre, le PIB du deuxième trimestre s’est contracté de 1,2%. Le plus inquiétant est qu’ici les économistes attendaient une croissance !
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En conséquence, la sanction des marchés ne s’est pas fait attendre. La prime demandée par les investisseurs pour détenir des obligations irlandaises à 10 ans (par rapport aux équivalents allemands, les plus sûrs du marché) a inscrit un nouveau plus haut à plus de 450 points de base. Ce niveau est visible sur le graphique des CDS associés à la signature irlandaise (visible ci-dessous).
Pour agrandir le graphique, cliquez dessus
En lien direct, les taux d’intérêts des obligations du pays, qui évoluent en sens inverse des prix (et que je vous montre ci-dessous) ont atteint un plus haut (depuis 1999) à plus de 6,7%.
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