La Chronique Agora

A quoi ressemblera l'avenir ?

▪ Paris change de visage sous la neige. Cette dernière semble calmer la ville… et masquer ses imperfections. Les cafés et les bars… brillamment éclairés, chaleureux, pleins de charme… sont si accueillants qu’on a du mal à rentrer chez soi le soir.

Nous avons été tenté par plusieurs cafés sur le chemin du bureau, mais nous avons tenu bon. Il y a des comptes à tenir ; quelqu’un doit s’en charger.

L’or a chuté la semaine dernière. Il est désormais à 1 110 $ environ.

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L’or baisse — profitez-en pour vous positionner !
Dans les circonstances actuelles, l’or représente sans aucun doute LA meilleure solution pour vous protéger contre le chaos qui engloutit les marchés actuellement.

Nous sommes sans doute sur le point de connaître la plus grande hausse du cours de l’or de toute l’histoire des marchés… une hausse qui a toutes les chances d’emmener le métal jaune jusqu’à 2 000 $… voire au-delà.

Continuez votre lecture pour découvrir pourquoi… et surtout pour savoir exactement comment vous positionner pour en profiter !

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Qu’est-ce que tout ça signifie ? Tout le monde parle du rebond du dollar.

"Soudain, l’économie américaine ne semble pas si épouvantable ; le reste du monde ne semble pas si extraordinaire", tentait d’expliquer le Wall Street Journal. Les investisseurs reviennent vers la sécurité, déclare un autre article.

Nous sommes perplexe devant la santé apparente des marchés actions. Si les investisseurs avaient vraiment peur, on pourrait penser qu’ils sortiraient des actions chères, en particulier sur les marchés émergents. Cette année, les trois meilleures performances viennent du Brésil, de la Russie et de l’Indonésie, en hausse de 140%, 129% et 115% respectivement. Même aux Etats-Unis, les actions se vendent bien plus cher que ce que leurs performances récentes ne justifient.

▪ Pendant ce temps, ces dernières semaines, une idée a pris forme. L’avenir est comme un enfant. Il grandira pour devenir une personne entièrement nouvelle. Une personne qui n’a jamais existé auparavant. Mais il est aussi un produit du passé. Il aura peut-être les yeux de sa mère… ou le tempérament vif de Tante Louise. Il vit dans une maison achetée à l’origine par son père, lorsqu’il travaillait chez IBM dans les années 80. Et il utilise une devise contrôlée par une organisation mise en place sous l’administration Wilson.

Lorsque nous regardons vers le futur, nous voyons assez d’éléments du passé pour nous induire en erreur. "Ceux qui n’apprennent pas du passé sont condamnés à le répéter", disent les professeurs. Mais qu’en est-il de ceux qui étudient le passé ? Au moins un des généraux d’Hitler avait en poche, lorsqu’il a été fait prisonnier à Stalingrad, un exemplaire des souvenirs de Caulaincourt sur la désastreuse campagne de Russie de Napoléon.

Nous sommes censé croire que les investisseurs peuvent éviter les calamités du passé en étudiant ce qui s’est produit lors de précédents cycles boursiers. C’est vrai dans une certaine mesure. Lisez assez d’histoires de bulle, et vous commencez à les sentir venir — du moins dans leurs extrêmes. C’est ainsi que certains d’entre nous ont pu prévoir l’effondrement des dot.com en 2000… puis, plus tard, l’effondrement du secteur financier en 2008.

Une partie de la difficulté consiste à filtrer le "bruit" dans le système. Environ 99% de ce que l’on entend n’est que du bruit — des informations distrayantes, des phénomènes mal compris et des données douteuses. Lorsqu’on écoute les commentaires… les experts… les présentateurs, les économistes et les analystes qui vous disent ce qui se passe et ce qui nous attend, il faut se rappeler que la plupart d’entre eux n’avaient pas la moindre idée de ce qui se passait il y a deux ans. Désormais, ils ont encore moins d’idée de ce qui est en train de se passer.

Nous n’en avons pas la moindre idée non plus. Parce que, comme un enfant nouveau-né, cette période de notre histoire financière ressemble un peu à certains cycles passés. La ressemblance la plus frappante concerne la période de dépression des années 30 aux Etats-Unis… et la longue et lente dépression au Japon depuis 1989. Mais il y a aussi des différences. Le phénomène actuel est bien plus vaste que ce qui se passait dans les années 30.

Bien entendu, ceux qui ont mal compris la bulle financière de 2003-2007 (Ben Bernanke pensait qu’il s’agissait d’une période de "Grande Modération" engendrée en grande partie par sa propre politique à la tête de la Fed) comprennent mal le monde post-bulle aujourd’hui.

Ils pensent qu’il s’agit d’un défi technique. Ils s’imaginent que si Bernanke — qui vient d’être officiellement nommé à la tête de la Fed pour un second mandat — réussit à faire les bons ajustements, tout ira comme sur des roulettes.

Hélas, Bernanke fera pire encore que ce nous ferions : nous n’avons aucune idée — il en a une mauvaise.

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