La Chronique Agora

Les lamentables bricolages de Mario Draghi

Draghi et les zombies

La réduction des rachats obligataires de la BCE engendre un dommage collatéral imprévu : la remontée des taux longs aux Etats-Unis qui menace les zombies.

Si les taux longs montent aux Etats-Unis, c’est de la faute de la Banque centrale européenne, nous expliquait Bloomberg hier.

Pour résumer : les achats de Mario Draghi ont asséché le marché obligataire européen ; les investisseurs institutionnels (zinzins) en mal d’investissements liquides et pas risqués ont alors acheté des bons du Trésor américain ; Mario Draghi réduit ses achats ce qui laisse plus de titres en euro disponibles sur le marché ; du coup les zinzins de l’Eurozone délaissent l’obligataire américain et reprennent des titres domestiques.

En réalité, les rachats de Draghi étaient si massifs qu’ils excédaient la capacité d’émission obligataire de certains gouvernements ; le mouvement des zinzins vers la zone dollar a donc été important. Bloomberg évoque le chiffre de 1 200 milliards de dollars d’achat européen.

Le volume du marché obligataire européen culminait à plus de 3 500 milliards d’euros début 2015 avant que la BCE n’intervienne. Il s’est maintenant réduit à 1 600 milliards d’euros.

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Le QE de Draghi a donc aussi forcé les taux à la baisse aux Etats-Unis. La survie des zombies incapables d’honorer leurs dettes dépend de taux longs bas. Il semble bien que, pour le moment, les zombies américains soient plus en danger que les zombies européens.

L’indice action S&P 500 commence à prendre acte du changement du marché obligataire. Avec des rendements à 10 ans à plus de 2,8%, les actions, perçues comme très (trop ?) chères, chutent.

Que va faire Jerome Powell ? Aura-t-il le courage de ne pas agir et de laisser faire le marché ? Les zombies vont-ils enfin mourir ?

Personne n’a la réponse à ces questions (et certainement pas les zombies de l’Office of Financial Research censé alerter le public en cas de danger, comme l’explique Bill Bonner).

Mais trois choses sont sûres :

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