La Chronique Agora

Zargmargath contre l'inflation

Comment faire face à une baisse des small caps ?

Bonjour,

▪ A mon âge, j’ai à peu près compris que les gens ne m’aiment pas parce qu’ils me craignent.

Je ne sais pas pourquoi exactement. Peut-être me craignent-ils parce que je suis un vieillard cynique, paranoïaque et fanatique de l’or qui pense que la Réserve fédérale américaine s’est transformée en institution maléfique lorsqu’elle a décidé de créer Une Sacrée Quantité d’Argent (USQA), de manière à pouvoir commettre le péché consistant à monétiser la nouvelle dette gouvernementale par pleines charretées, augmentant la masse monétaire et garantissant une inflation rugissante qui nuit aux pauvres, nuit aux presque-pauvres, nuit aux pas-tout-à-fait-pauvres, et (maintenant que j’y pense) nuit à tout le monde, ce qui me fait du mal personnellement parce qu’ils viennent ensuite me voir en gémissant pour que je leur donne une partie de MON argent !

La leçon à tirer de tout ça, c’est que tout le monde souffre d’une hausse des prix, à un degré ou à un autre.

▪ A moins que les gens me craignent parce que je sais que La Seule Chose à Faire (LSCF) lorsque la masse monétaire est augmentée de manière si spectaculaire, c’est acheter de l’or et de l’argent comme défense contre l’inflation qui résultera — et même si j’ai littéralement passé des heures et des heures avec ces gens au cours des ans, monopolisant toutes les conversations pour leur dire d’acheter de l’or et de l’argent-métal, ils ne le font pas !

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Ensuite les voilà qui se retournent et s’énervent après MOI, comme si c’était de ma faute, lorsque je les informe poliment que je pense que ne pas acheter d’or et d’argent — surtout de l’argent — en dépit des 4 500 dernières années de l’histoire économique qui prouvent les merveilles qu’il y a à le faire, et l’idiotie de ne pas le faire, à maintes et maintes reprises, est, si l’on se fie au simple volumes des preuves, complètement stupide.

Enfin, il faut être vraiment stupide pour ne pas acheter d’or et d’argent alors que la Réserve fédérale créée tant de devises que ça garantit — garantit ! — une inflation des prix.

Le fait que la plupart des habitants de la planète Terre n’en achètent pas semble indiquer que la plupart des habitants de la planète Terre sont des créatures idiotes, et que peut-être, peut-être, la planète tout entière devrait être « stérilisée » par l’envoi de quelques croiseurs militaires de Zargmargath par l’hyperespace afin d’envoyer quelques bordées de leurs fusils à rayons Exterminator 3 000 — un peu comme les Etats-Unis partent faire les gros bras dans le reste du monde en faisant exploser des bouts de la planète et en tuant des gens.

En me basant uniquement sur des informations anecdotiques et sur des trucs que j’invente dans le brouillard de ma confusion paranoïaque, je pense que des dysfonctionnements génétiques généralisés causent cette stupidité. Cela explique aussi pourquoi les gens terrifiés ne comprennent pas que (comme on le dit dans les grands classiques du cinéma) toute résistance est inutile — tant contre les croiseurs de Zargmargath que contre la ruineuse inflation des prix causée par la création constante de trop de monnaie.

Normalement, je m’attendrais à ce qu’ils disent : « d’accord, étrange visiteur venu d’ailleurs ! Vous avez gagné ! J’achèterai autant d’or et d’argent que je peux ! Mais ne laissez pas les Zargmargaths ou la Fed nous détruire ! »

Vous serez heureux d’apprendre qu’il n’est pas trop tard pour faire reculer les Zargmargaths. En revanche, malheureusement, il est trop tard pour empêcher la Fed de détruire la planète par l’inflation.

Avec une telle dichotomie, la décision d’acheter de l’or et de l’argent est si simple, que vous en gloussez de délice, involontairement : « youpi ! Investir, c’est facile ! »

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Les glaciers alpins ne sont pas plus éternels que le « AAA » des Etats-Unis

Philippe Béchade

▪ Il y a une dizaine de jours, lorsque j’ai éteint mes écrans avant de prendre une semaine de congé en famille, il était presque aussi difficile de trouver un peu de neige dans les stations alpines que des gérants pessimistes sur les marchés actions.

Pour profiter des joies de la glisse, il n’y avait guère d’autres solutions que de se rendre dans une station située au pied des glaciers — disposant d’un domaine permettant de pratiquer le « ski d’été ».
Compte tenu de l’ensoleillement de la première quinzaine d’avril, passer six heures par jour entre 2 500 et 3 600 mètres d’altitude revenait à bronzer sous une lampe à souder.
Mon fils a échappé aux coups de soleil sur le crâne grâce à l’opacité de son casque en polyuréthane. Mon cuir chevelu, quant à lui, a viré au rouge vif car j’ai commis l’imprudence d’ôter ma casquette durant l’heure de déjeuner dimanche dernier — ce n’était pourtant que le temps de grignoter une saucisse de veau accompagnée de quelques röstis et de copeaux de fromage du Valais.

J’ai dû me résoudre à considérer que mon épouse ne cherchait pas seulement à faire du mauvais esprit en affirmant qu’à l’image de beaucoup d’hommes approchant du cap de la cinquantaine, j’ai tendance à me « déplumer du haut ».

Il faut bien reconnaître que toutes les gamineries du monde, soi-disant pour épater mon fils sur les pistes, ne favorisent pas la repousse… même dans un pays qui compte parmi les premiers producteurs au monde de lotions capillaires et de crèmes régénérantes.

Comme vous l’aurez deviné, nous avons séjourné en Suisse. Nous étions logés dans un vieil hôtel familial à l’ombre du Cervin, envahi de lapins en papier mâché alternant avec des corbeilles remplies de pommes de pin et de gros oeufs en chocolat garnis de noeuds multicolores.

▪ Il y a 45 ans, lors de mon premier séjour helvète durant les congés de Pâques, il y avait les même lapins, les mêmes chalets couleur chocolat noir, les même rideaux à carreaux. Mais il y avait encore 50 centimètres de neige sur les versants nord à 1 500 mètres d’altitude.

La langue terminale des glaciers du Valais descendait 200 mètres plus bas, sans parler de ceux qui ont disparu purement et simplement. Ils n’ont laissé comme seul vestige que quelques remparts de pierraille grise que les lichens s’empressent de conquérir.

Jamais nous n’avons connu, à pareille époque, une température ambiante comprise entre 20° et 25° chaque fin d’après-midi. Le tout avec la sensation d’avoir la peau desséchée par des courants d’air surchauffés en provenance des régions tropicales.

Le « foehn » (le vent qui rend fou) souffle régulièrement sur l’arc alpin à partir du début du printemps. Mais cette année, il s’est invité dès le début du mois de mars, repoussant toutes les dépressions venues du nord-ouest. De ce fait, aucune chute de neige susceptible de blanchir le paysage n’a plus été observée dans la région depuis fin février.

Sur les trois premiers mois de l’année, les précipitations sont les plus faibles observées en 30 ans. Toutefois, il ne faudrait surtout pas conclure qu’il s’agit d’un des effets particulièrement visibles du réchauffement climatique qui touche l’hémisphère Nord.

La diminution de moitié de la masse de la calotte glacière arctique en 50 ans ne prouve rien non plus. Pas plus que des sécheresses chroniques dans les grandes plaines du nord du continent américain ou des incendies dantesques en Russie l’été dernier.

La preuve : nous avons eu le mois de décembre le plus froid et le plus neigeux depuis un siècle. Souvenez-vous des journées à l’ambiance polaire de la fin novembre… et rappelez-vous la paralysie historique de la région parisienne, de la Bretagne et de pratiquement tout le nord de l’Europe due au verglas !

Sauf qu’au même moment, mes cousines du Canada m’envoyaient des photos via Facebook où je pouvais les voir déjeuner en terrasse en pull léger rue Sainte-Catherine, ou arpenter la veste à la main le sommet arboré du Mont Royal. Cela à une époque où les premiers skieurs de fond inaugurent d’ordinaire « en soufflant du blanc » la boucle qui fait le tour du lac aux castors.

Tous ces témoignages, provenant d’une simple observation du monde réel, n’impressionnent pas les « communicants » qui travaillent pour le compte des lobbies pétroliers, industriels ou agricoles. Il ne s’agit là que de fluctuations climatiques bien ordinaires dont la planète nous gratifie tous les 10 000 ans. Ils n’y voient rien que de très « naturel », et surtout pas une incitation à changer le mode de fonctionnement de l’économie.

Le nombre de tornades observées dans le Middle West depuis début mars (pas moins de 250, soit presque trois fois le score d’une année moyenne) ne les impressionne pas davantage. Aucun de ces riches faiseurs d’opinion n’habite l’Oklahoma ou le Kansas.

▪ Wall Street ne voit pas plus fondre les glaciers ou brûler l’Australie que la Fed ne voit poindre d’inflation en lisant le dernier rapport PCE censé mesurer les prix à la consommation aux Etats-Unis.

Wall Street n’imaginait pas un instant qu’une agence de notation oserait menacer l’Amérique de perdre son « AAA ». C’est un peu comme si un restaurant vedette d’un célèbre guide rouge perdait ses étoiles lorsqu’il commence à servir des filets de poisson surgelés en guise de « retour de la pêche » et de la pâtisserie industrielle comme « ronde des desserts ».

Mais le menu que nous propose le Trésor US depuis trois ans — avec ses milliers de milliards de dollars de créances douteuses — est bien pire que « peu goûteux ».

Le poisson du jour empeste l’ammoniac. Les plats de viande confite contiennent autant de chair avariée que de cartilage. Les fromages sont assez plâtreux pour boucher les fissures de la centrale de Fukushima et les îles flottantes coulent à pic au milieu d’un bol de crème anglaise rance.

Seule la batte de base-ball tenue d’une main ferme par le restaurateur au moment de présenter l’addition semblait dissuader les critiques gastronomiques de gratifier l’auberge « Uncle Sam » d’une note à faire fuir un affamé ayant passé trois jours sans manger dans la Vallée de la Mort.

Bravant les menaces de passage à tabac, Standard & Poors a pourtant osé placer ce lundi la note « AAA » des Etats Unis sous « surveillance négative ». En effet, l’agence de notation a de sérieux doutes sur la capacité des Etats-Unis à rétablir les grands équilibres budgétaires d’ici fin 2012.

▪ Les querelles idéologiques (qui n’ont rien à voir avec de véritables enjeux budgétaires) l’emportent largement sur des choix économiques adoptés par les pays européens, soucieux de restaurer la confiance de leurs bailleurs de fonds.

Les mesures d’austérité n’ont jamais eu bonne presse outre-Atlantique, mais ce n’est pas le coeur du problème. Le véritable blocage porte sur le partage de l’effort en vue de rétablir la situation.

Il apparaît plus que jamais déséquilibré puisque les républicains réclament le démantèlement de Medicare, le programme de santé qui profite aux plus défavorisés. Ils souhaitent en outre toujours plus de cadeaux fiscaux (4 200 milliards de dollars sur cinq ans) en faveur des super-riches et des entreprises qui font des bénéfices.
Ils veulent aussi que la prolongation de deux ans des baisses d’impôts de l’ère Bush — consentie par Obama au terme d’un odieux chantage à l’indemnisation des chômeurs de longue durée — devienne permanente.

Paul Ryan, le président républicain de la commission budgétaire du Congrès, propose un abaissement de l’impôt sur les sociétés (de 35 à 25%). Cela prête à sourire dans la mesure où les multinationales américaines sont les championnes du recours aux paradis fiscaux, y compris ceux opportunément situés sur le sol même des Etats-Unis.

▪ Wall Street en revanche n’a pas souri du tout en découvrant le communiqué de S&P, une demi-heure avant l’ouverture des marchés. L’Euro-Stoxx 50 n’a pas tardé à chuter de 2,5% (sous 2 850), un niveau proche du score de clôture. Le CAC 40 affichait au final -2,35% (avec plus de 4,35 milliards d’euros échangés). Le DAX 30 terminait à -2,1% (même score à Londres) et Milan à -2,9%.

Il nous semble utile de souligner que les vendeurs avaient pris la main en Europe, alors que la Grèce semble se débattre dans des difficultés de financement insurmontables. Les taux à 10 ans atteignent un record de 14%, le 2 ans flirte avec 20%.

Il ne faut pas être prophète pour deviner que les marchés jugent la restructuration de la dette grecque probable à 98%… surtout après des commentaires finlandais évoquant cette éventualité comme inéluctable.

▪ Nous ne nous ne trompions pas beaucoup en affirmant sur le Téléphone Rouge dès mercredi dernier, que la volatilité des indices à Wall Street était maintenue à un niveau artificiellement bas. Cela afin de permettre aux opérateurs les plus perspicaces de se couvrir contre une baisse des marchés à des niveaux incroyablement favorables.

Le VIX, qui mesure la nervosité des opérateurs, a fait un bond de 20% lundi, après avoir flirté vendredi dernier avec des planchers historiques (15,3).

Comment de tels niveaux de confiance apparente ont-ils pu perdurer depuis les sommets de la mi-février ? Rappelons que le Japon est financièrement exsangue depuis le 11 mars, et que l’inflation réelle en Chine comme aux Etats-Unis se rapproche des 5%.
N’oublions pas non plus la stratégie de rupture adoptée par les républicains qui semblent bien déterminés à faire fondre au lance-flamme les derniers vestiges des « glaciers sociaux ». Ils recouvraient encore par endroits la roche dure de l’ultralibéralisme libertaire à la mode Tea Party.

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Comment ça ?

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Comment faire face à une baisse des small caps ?

Eric Lewin

▪ Nous ne sommes pas très à l’aise en ce moment avec des marchés actions. Ils semblent insensibles à tout élément négatif et refusent de baisser alors que pourtant le pétrole ne cesse de battre des records et que la récente envolée de l’euro peut se révéler préjudiciable pour nos grands exportateurs.

Et je ne parle même pas de la hausse des taux européens qui peut casser la fragile reprise économique !

Je pense que cette myopie des investisseurs va arriver à son terme ; du coup, elle pourrait entraîner de vives baisses sur les marchés… qui n’épargneront pas les small caps. Certes, les petites valeurs sont moins exposées aux évolutions des grands indices mondiaux et aux mouvements initiés par les fonds ou autres gros institutionnels. Tenez, d’ailleurs, quand je vous dis que les small caps surperforment : l’indice CS 90 a pris 14% depuis le 1er janvier… quand le CAC 40 peine à gagner 4%… et que l’indice des mid & small caps, le M&S 190 gagne près de 6%.

Mais une période de consolidation s’impose après cette hausse de 14% pour l’indice qui nous intéresse. Alors voilà quelques conseils pour gérer aux mieux les turbulences boursières qui se profilent à l’horizon.

▪ 1) Evitez les dossiers ultra-spéculatifs sur lesquels il n’y a pas une véritable histoire boursière
Je classe dans cette catégorie des valeurs qui ont déjà vu leur cours fortement progresser depuis le 1er janvier, sans raison particulière.

Citons par exemple BCI Navigation (+42%), l’éditeur de logiciels de localisation géographique et de cartographie dont la valorisation est en inadéquation complète avec ses fondamentaux. Regardez : la société affiche un chiffre d’affaires annuel de 158 000 euros rapporté à une capitalisation boursière de 17 millions d’euros. Oui, vous ne rêvez pas… Cette société vaut plus de 100 fois son chiffre d’affaires !

Citons également S.T. Dupont (+47%) qui affiche 1,5 million d’euros de bénéfices sur neuf mois pour une capitalisation de 130 millions d’euros.

Evitez également par exemple Tonna Electronique qui, après avoir gagné 80% en une semaine, a été réservé ensuite à la baisse. Une évolution totalement déraisonnable liée à un flottant qui ne dépasse pas 20% pour une capitalisation d’à peine 6,5 millions d’euros. N’oubliez pas également que cette société bénéficie d’un plan de continuation, ce qui veut dire tout simplement que sa situation financière est plutôt délicate.

▪ 2) Favorisez les valeurs de rendement
Qui sont les France Telecom ou autres Vivendi parmi les small caps ? Quelles sont les petites capitalisations qui offrent un dividende supérieur à 5% ?

Vous ne le savez pas… alors voici quelques pistes. Par exemple Aures Technologies, le spécialiste des terminaux électroniques dans les points de vente qui offre un rendement de l’ordre de 6%, tout en évoluant sur une niche extrêmement porteuse.

Voilà également Toupargel, le distributeur de surgelés à domicile dont les résultats ont certes déçu ces dernières années mais qui peut se prévaloir d’un bilan extrêmement sain au point d’offrir un rendement de 6,5% à ses actionnaires. Citons également les 6,1% de SMTPC, l’exploitant du tunnel du Prado Carénage à Marseille qui distribue environ 85% de son bénéfice. Enfin, PSB Industries, dont je vous ai récemment parlé, offre un rendement de 5,2% aux cours actuels.

Toutes ces sociétés sont relativement immunisées contre une baisse de leur cours boursiers car leur rendement important et la bonne visibilité sur leur activité les protègent contre une trop forte baisse.

▪ 3) Jouez les adossements
2011 devrait être une année fertile en OPA. Des exemples, il y en a à la pelle…

Carlyle, le célèbre fonds d’investissement, vient de croquer Metrologic Group, le spécialiste des logiciels dédiés aux systèmes de contrôle. Brossard est suspendu de cotation car, selon toute vraisemblance, le groupe Limagrain, un semencier qui détient déjà les pains Jacquet, va croquer les marques Brossard et Savane.

Il y a eu aussi les opérations sur Tharreau Industries (producteur de textiles techniques pour l’automobile ou encore le BTP) ou sur Cofigéo (plats cuisinés et sauces en conserve).

Alors quelles valeurs choisir ? Je vous conseille de vous intéresser au secteur informatique, dont la croissance ne se dément pas et qui reste très atomisé. Surveillez ainsi de près SQLI, GFI Informatique ou encore Vision IT.

Dans les logiciels, regardez de près Infovista ou encore Cast.

Dans la santé, surveillez de près Stentys, le spécialiste des stents cardiaques innovants.

Je n’oublierai pas bien sûr la sphère Internet avec Leguide.com qui fait office de proie ou encore Hi Media qui cherche désespérément à vendre son pôle de micro-paiement. Son pôle de régie publicitaire devrait connaître une croissance de 5 à 10% sur l’année. De quoi attirer également des prédateurs…

[Eric Lewin est spécialiste de l’univers des small et mid caps. Diplômé de Paris IX Dauphine, ancien rédacteur en chef de BFM puis responsable de la vente institutionnelle sur les small caps chez Euroland Finance, il intervient fréquemment sur BFM Business avec deux points réguliers à 16h35 les mardis et les jeudis. Il rédige également le site www.smallcapsconfidentiel.com]

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