La Chronique Agora

Vers un 94e relèvement du plafond de la dette aux Etats-Unis ?

▪ Nous sommes assis dans notre café préféré à Paris… écoutant les Beach Boys et réfléchissant au déclin de l’empire américain. Dans les années 60, les Beach Boys célébraient un pays jeune, en pleine croissance, optimiste… un gagnant. A présent, nous voyons les Etats-Unis dans leur ensemble céder au désespoir, aux illusions et à une irrésistible impulsion : celle de commettre un suicide impérial. L’économie tourne au vinaigre. L’armée devient malfaisante. Les ménages sont corrompus, en faillite et dépendants. Même les églises chantent les louanges de César, désormais.

Qu’est-ce qu’un « suicide impérial » ? C’est ce que fait un empire. Si un autre empire ne naît pas pour l’éliminer… il s’élimine lui-même. La Chine finira probablement par écraser les Etats-Unis sur le plan militaire. Mais ce n’est pas pour demain. Les Etats-Unis n’ont pas envie d’attendre. Ils laissent leurs zombies croître de manière galopante.

Le Congrès américain poursuit ses débats sur des mesures concernant le « plafond de la dette », comme si ça faisait la moindre différence. Le plafond a été levé 93 fois depuis qu’on en a imposé il y a 94 ans. Quelles sont les chances qu’il tienne bon cette fois-ci ?

Aucune. Les dirigeants américains continueront à emprunter et dépenser jusqu’à ce que le pays fasse faillite. Vous pouvez y compter.

▪ Un article dans le International Herald Tribune a attiré notre attention :

« Pour les Mexicains, rester chez soi est désormais une option ».

L’idée principale de l’article, c’est que les Mexicains ne considèrent plus les Etats-Unis comme un pays plein d’opportunités. Ils en voient plus au Mexique. Selon certaines estimations, ils sont désormais plus nombreux à traverser le Rio Grande pour rentrer chez eux que pour aller aux Etats-Unis.

« L’immigration illégale vers les Etats-Unis cale », continue l’article.

Ce qui signifie que les Etats-Unis sont plus en danger que nous le pensions. Les immigrants illégaux étaient « les derniers vrais Américains ». Ils venaient travailler. Comme les premiers vrais Américains. Dans la région de Washington, ce sont eux qui travaillent vraiment. Quasiment tous les autres sont des zombies — payés par le gouvernement d’une manière ou d’une autre.

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