La Chronique Agora

Une rentrée en questions

▪ Eh bien alors ? On ne peut plus s’absenter ? A peine vos rédacteurs de la Chronique Agora avaient-ils tourné le dos que les Etats-Unis perdaient leur « Triple A », la Zone euro partait en vrille, les émeutes faisaient rage en Grande-Bretagne, les fausses rumeurs provoquaient la panique sur les marchés…

Les gros titres s’emballent ; on nous promet la fin du monde pour demain. Ou peut-être bien cet après-midi, si le sommet entre Angela Merkel et Nicolas Sarkozy ne porte pas ses fruits. On nous dit ensuite qu’il n’y a pas de quoi s’affoler, que les Etats-Unis ont de la marge de manoeuvre avant de sombrer. Que le marché avait intégré la baisse de notation américaine. On affirme que l’idée des « eurobonds » fait son chemin… mais l’Allemagne y semble parfaitement opposée : comment les mettre en place dans de telles conditions ?

Bref, on dit tout et son contraire, et chaque jour apporte sa propre échéance. Lorsque je suis partie, le CAC 40 tournait autour des 3 700 points ; il est à 3 100 à l’heure où j’écris ces lignes. Les marchés ont bouclé une troisième semaine consécutive de baisse, et toutes les tentatives de rebond ont été de bien courte durée.

Je ne me risquerai à aucun diagnostic pour l’instant, cher lecteur. Nous vivons une période charnière. La croissance ne donne aucun signe de repartir ; on dirait que toutes les portes de sortie se ferment les unes après les autres.

Que vont faire les autorités ? Résisteront-elles à la tentation de l’interventionnisme ? Si elles interviennent, est-ce que leurs décisions auront une utilité concrète… ou bien, comme souvent, est-ce qu’elles ne feront qu’aggraver les choses ?

▪ Nous sommes peut-être en train d’assister au dénouement d’une expérience commencée il y a 40 ans, comme le dit Bill Bonner un peu plus haut : comment le monde peut-il vivre sans étalon-dollar ? La transition vers un nouveau système se fera-t-elle en douceur ?

Les événements en Angleterre ont prouvé que le Proche-Orient n’avait pas le monopole des situations sociales explosives. Il ne faut pas beaucoup d’imagination pour penser que des choses similaires pourraient se produire en France et dans de nombreux autres pays occidentaux… Est-ce là la seule issue qui nous attend ?

Décidément, notre rentrée se fait sur de nombreuses questions… et nous sommes là pour vous aider à y trouver des réponses qui seront essentielles pour vos investissements et votre argent.

La première de ces réponses, en tout cas, connaît une hausse spectaculaire et s’approche désormais des 1 800 $ (en euro, elle a dépassé les 1 200) : il s’agit bien entendu de l’or, auquel nous restons fidèles… en vous recommandant de faire de même !

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