La Chronique Agora

Suite et fin du récit d’un hiver cauchemardesque

Nos prédictions sur l’avenir des Etats-Unis arrivent à leur conclusion naturelle avec le retour du printemps. Un retour qui ne signifie pas pour autant que tout est « comme avant »…

Après avoir effectué tous les tests requis… certifié aux autorités irlandaises que nous n’avions pas la Peste… nous voilà enfin de retour en Irlande.

Et c’est aujourd’hui que s’achève notre récit d’anticipation de 2033… 2028… Ou 2025 ?

Pour rappel : l’Etat essaie de faire deux choses dangereuses en même temps.

Premièrement, il cible zéro émission carbone d’ici 2035.

Deuxièmement, c’est avec l’argent de la planche à billets qu’il compte financer la « transition » vers les énergies vertes, des déficits publics quotidiens et des projets ruineux coûtant des milliers de milliards de dollars.

Cela ne pouvait pas bien se terminer. Et donc, nous avons étudié à quoi pourrait ressembler cet épilogue.

Vendredi dernier, le réseau électrique avait cédé et des foules d’émeutiers pillaient les magasins, en quête de nourriture.

Des milliers de personnes étaient mortes en quelques semaines alors que les températures étaient tombées sous les -20°C.

La goutte qui fait déborder le vase

Mais à présent que le dégel avait eu lieu, que le soleil était sorti et que l’électricité avait été rétablie, était-il possible de revenir à la normale ?

La réponse est probablement « non ».

Nous rappelons à nos lecteurs que la « grande vague de froid » n’est qu’une possibilité parmi tant d’autres.

Le vase est déjà bien rempli. On ignore à quoi ressemblera la dernière goutte.

Il pourrait s’agir d’une défaillance du système électrique le jour de la fête nationale, le 4 juillet, ou du verdict d’un procès qui va dans le « mauvais » sens… et qui serait suivi d’émeutes dans tout le pays.

Ou peut-être simplement d’un nouvel effondrement du marché immobilier.

Les prix des logements augmentent trois fois plus vite que le coût de la vie. Les gens empruntent à nouveau sur la plus-value latente de leur maison.

Comme nous l’avons indiqué au début du mois, le prix médian d’une maison est passé au-dessus des 400 000 $. Si vous avez moins de 30 ans, l’apport moyen n’étant que de 6%, un jeune acquéreur de moins de 30 ans se retrouve donc avec un crédit hypothécaire de 376 000 $.

A mesure que les prix augmenteront, les taux d’emprunt vont augmenter aussi. Et chaque augmentation de 1% du taux d’emprunt augmentera de 3 760 $ le coût annuel du prêt.

Combien de temps va-t-il s’écouler avant que le vase ne déborde ?

Les éléments se déchainent

Nous rappelons également aux lecteurs que les choses ne se produisent pas « comme par magie ».

Au billard, la bille n°7 frappe la bille n°3 et fait disparaître la bille n°10 dans la poche. Si vous ne voyez qu’une partie de la scène, vous pouvez penser que la bille n°10 est allée toute seule dans la poche.

Mais l’histoire ne s’arrête jamais là.

Comment le voit-on ?

Voici un bon endroit où commencer : suivez l’argent.

Aux Etats-Unis, aujourd’hui, l’argent est créé par le système bancaire, lequel est géré par la Réserve fédérale, laquelle est gérée par le gouvernement. Le fait « d’imprimer » de l’argent stimule le prix des actifs, lesquels sont principalement détenus par des riches.

Plus la Fed crée de dollars, plus les riches s’enrichissent.

Et plus ceux qui tirent les ficelles pensent qu’ils disposent de fonds illimités pour faire ce qu’ils veulent, plus ils se lancent dans des projets idiots… Et dilapident de la richesse réelle.

Les investisseurs soutiennent des entreprises zombies, achètent des « meme stocks » et des NFT. Les entreprises empruntent pour réaliser des fusions/acquisitions et racheter leurs propres actions.

Le gouvernement dépense de l’argent en guerres, « infrastructures sociales » et contrôle du climat.

Les déficits et les dettes augmentent… les riches deviennent de plus en plus riches… et l’élite devient de plus en plus corrompue.

Les prix grimpent, l’inflation s’aggrave toujours plus et les gens sont de plus en plus en colère.

Et puis le déclencheur arrive : un hiver froid, un mois de juillet torride, une faillite « à la Lehman Brothers »… Quelque chose se produit tout d’un coup.

Et tous les éléments se déchaînent.

Une catastrophe généralisée

Les gens ne font plus confiance à leurs leaders, à leurs voisins, à l’argent, aux lois, au système de gouvernement et aux institutions.

Et ensuite, on n’a pas seulement un problème financier, de krach de marché, et de récession/dépression sur les bras.

On a une catastrophe sociale et politique généralisée… le chaos… et un hiver cauchemardesque.

Comme cet hiver de 1917, en Russie… Ou celui de 1921, en Allemagne… Ou l’Argentine dans les années 1970 et 1980… Ou le Zimbabwe, de 2005 à nos jours.

… Et comme le Venezuela à l’heure actuelle.

Déjà, les différences d’opinion sont à peine tolérées. Les gens « s’arment » en prévision d’une épreuve de force.

Alors imaginez quand la nourriture disparaîtra des rayons des supermarchés… quand les gens « grelotteront dans le noir », les pompes à essence se tariront… et les prix augmenteront à un rythme de 50%.

Et c’est là que s’achève notre récit…

Le décor est planté. Les acteurs ont appris leurs rôles. L’orchestre est prêt à jouer. Le bar est en train de fermer.

Et le spectacle doit continuer.

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