▪ Le QE2 a pris fin. L’affaire DSK a connu un retournement spectaculaire. La Grèce se serre la ceinture… et manifeste. L’Angleterre a fait grève.
Et les marchés ? Ils grimpent, aux dernières nouvelles.
Ne vous leurrez pas, cher lecteur, les risques n’ont pas disparu en Bourse. Au contraire — ils sont sans doute plus dangereux, parce que masqués. Comme le disait Bill Bonner jeudi, M. le Marché est un petit farceur… et il n’aime rien tant que surprendre les investisseurs.
Jean-Claude Périvier, dans le dernier numéro de Défis & Profits, nous livrait d’ailleurs une analyse approfondie des principaux risques pesant sur les portefeuilles actuellement. Voici ce qu’il nous dit de l’économie mondiale dans son ensemble :
« La Banque mondiale, dans son rapport de juin 2011 sur les perspectives économiques mondiales (Global Economic Prospects), nous met en garde : les problèmes liés à la crise, tels que le niveau élevé du chômage, l’assainissement du budget des ménages, le bilan des banques et les déficits budgétaires continuent de peser sur les perspectives des pays avancés et sur l’Europe en particulier ».
« Selon Justin Yifu Lin, économiste en chef de la Banque mondiale et Premier vice-président : ‘à l’échelle mondiale, la croissance du PIB devrait atteindre 3,2% en 2011 puis 3,6% en 2012. Cependant, la poursuite de la hausse des prix pétroliers et alimentaires, déjà élevés, pourrait freiner considérablement la croissance économique et pénaliser les pauvres’. Dans les pays avancés, la croissance fléchirait de 2,7% en 2010 à 2,2% en 2011 avant de reprendre du poil de la bête à 2,7% en 2012 et 2,6% en 2013 ».
« Dans le même temps, le décollage des pays émergents ou en développement a fait naître de nouveaux défis, comme la hausse des prix des produits de base, la reprise de l’inflation et des flux de capitaux incontrôlés, alors que les politiques monétaires se durcissent ».
Et Jean-Claude de poser la question qui nous occupe tous en ce moment : où faut-il donc être pour se prémunir de ces catastrophes ?
Il propose une réponse possible : « il y a un peu moins d’un an, je vous proposais de porter votre regard sur les émergents — ou plus exactement sur les ‘nouveaux émergents’, ceux qui n’étaient pas encore sous les feux des projecteurs, et restaient tapis dans l’ombre, comme des Cobras« .
Certes, pour ces pays, rien n’est acquis ; il leur faut moderniser leur économie, faire des réformes structurelles en profondeur, équilibrer leur croissance, jongler avec l’inflation…
Mais, continue Jean-Claude, « pour ces pays, et pour les années 2011, 2012, 2013, la croissance, après avoir ralenti, se situera à environ 6,3% (contre 7,3% en 2010) ». A comparer avec le taux actuel de la France… et ses perspectives pour 2012, à +2% selon les dernières estimations du FMI.
Investir sur les pays émergents n’est pas forcément de tout repos, c’est vrai. Mais Jean-Claude est là pour vous guider, notamment avec des recommandations exclusives sur trois pays bien particuliers qui ont retenu son attention — de sorte que vous pourrez investir simplement, et en toute connaissance de cause.
Maintenant, c’est à vous de voir…
▪ Un dernier mot avant de vous quitter : surveillez bien votre boîte e-mail. Un événement exceptionnel se prépare… dont nous vous dirons tout dès le 5 juillet. Encore un peu de patience, mais préparez-vous, parce que, pour citer l’une des phrases favorites de ma petite soeur : « ça va être énorme ».
Meilleures salutations,
Françoise Garteiser
La Chronique Agora