La Chronique Agora

Une nouvelle proposition pour la BCE et la Zone euro…

▪ Dans la Zone euro (18 états membres) vivent actuellement 334 570 millions de personnes. Dans cette zone, le développement économique semble de nouveau dans l’impasse — et la BCE s’interroge déjà sur de nouvelles mesures pour stimuler l’économie par de nouvelles injections de liquidités (OMT, LTRO, TLTRO, ABS, QE).

Les instruments utilisés jusqu’à présent (la politique de taux d’intérêt zéro, l’assouplissement quantitatif, affaiblir l’euro) n’ont apporté aucun succès visible, et on peut douter que les nouvelles mesures envisagées aient un véritable résultat.

La BCE pourrait distribuer par le QE et le ministère des Finances 10 000 euros non soumis à l’impôt pour chaque citoyen de la Zone euro

▪ Voici donc une nouvelle proposition…
Au lieu d’imprimer de l’argent et donner des crédits illimités, la BCE pourrait distribuer par le QE et le ministère des Finances 10 000 euros non soumis à l’impôt pour chaque citoyen de la Zone euro. Il y a de grandes chances que cet argent soit utilisé de façon optimale par les citoyens pour stimuler véritablement l’économie.

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Le montant imprimé serait d’environ 3 300 milliards d’euro, ce qui représente à peu près le montant que la Fed a dépensé pour l’assouplissement quantitatif… mais sans résultat sensible pour l’économie américaine puisque cet argent a principalement servi à financer les dettes publiques qui, néanmoins, atteignent le record historique de 17 000 milliards de dollars.

▪ Il y a quand même quelques petits soucis
Le plus grand nombre d’habitants de la Zone euro se trouve en Allemagne, avec 80 millions d’habitants, et en France, avec 65 millions. Les indicateurs économiques avancés dans ces deux pays soulèvent toutefois la crainte d’une nouvelle période de stagnation.

Le Premier ministre Manuel Valls a souligné que son gouvernement n’acceptera aucune intervention extérieure

La France envisage désormais d’atteindre le critère de stabilité de Maastricht (de 3% pour le déficit budgétaire) en 2017 et non en 2015 comme promis. Le Premier ministre Manuel Valls a souligné que son gouvernement n’acceptera aucune intervention extérieure.

D’autres pays pourraient interpréter cette déclaration comme un prétexte pour ne pas se conformer aux accords existants. Sur cette base, l’union monétaire ne peut pas fonctionner à long terme, car cela serait un aveu d’impuissance et l’abandon de toute volonté à réformer les finances publiques. Reste alors la seule la politique monétaire de la BCE pour relancer l’économie… d’où cette nouvelle proposition !

En conclusion, la spirale de la dette se poursuit et est financée par la planche à billets. Seuls les métaux précieux restent en dehors du système du papier-monnaie.

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