La Chronique Agora

Profitez de la prochaine "vague géothermique" ! (2)

Par Thomas Chaize (*)

Miser sur la géothermie, c’est jouer la hausse du cours du brut
Les compagnies de géothermie suivent la hausse du baril de pétrole. Investir dans la géothermie de haute énergie, c’est une façon de suivre l’évolution des prix du pétrole sans avoir les problèmes des réserves et des ressources des compagnies pétrolières.

La hausse du prix du baril du mois de juillet est souvent perçue comme une sorte de rally spéculatif alors qu’il est le premier avertissement de l’approche du pic de production (Peak Oil). Le pic pétrolier, c’est le moment où le monde atteindra sa capacité de production journalière maximum. Il y a déjà aujourd’hui plus de 45 pays producteurs de pétrole qui ont atteint leur pic de production, parmi lesquels : Libye, Etats-Unis, Venezuela, Mexique, Mer du Nord, Iran, etc. A l’issue du pic, la production baissera et le prix du baril de pétrole sera définitivement dans une phase haussière.

Surpondérez l’énergie : elle est le nerf de la guerre
L’énergie, c’est là que bat le coeur de la bête ! La croissance a besoin avant toute chose d’énergie ; sans énergie, pas de croissance. Un portefeuille boursier investi à long terme doit avoir une bonne représentation du secteur de l’énergie (+/- le quart de votre portefeuille actions), alliée à une diversification dudit secteur entre les énergies fossiles (pétrole, charbon, gaz), l’uranium et les énergies renouvelables (éolien, solaire, hydraulique et géothermie).

L’avenir des énergies renouvelables réside dans la hausse du prix du baril de pétrole
Les énergies vertes ont aujourd’hui deux avantages importants : les ressources sont inépuisables ; les rejets sont minimes.

En tenant compte de cela, d’années en années, avec l’approche du pic pétrolier et l’augmentation des problèmes de pollution et de réchauffement dans le monde, les énergies renouvelables s’imposent. Le part du prix du combustible dans le coût de production total d’un mégawatt (MW) augmente, qu’il s’agisse de centrales nucléaires ou électriques (à base de charbon, fioul…). Et les rejets ont eux aussi, petit à petit, des répercussions sur les coûts de production de l’électricité produite à partir de sources polluantes comme le charbon ou le fioul. Les énergies fossiles tendent à faire croître le coût de production du MW.

L’avenir des énergies renouvelables ne réside pas dans les subventions, ni dans les incitations fiscales, mais dans la hausse du prix du baril de pétrole et la nécessité de lutter contre la pollution.

Parmi les énergies renouvelables, la géothermie est un peu le parent oublié car elle est mal comprise. Souvent, une confusion existe entre la géothermie de basse et de moyenne énergie qui sert pour les chauffages d’habitations individuelles ou collectives, et la géothermie de haute énergie qui sert à produire de l’électricité.

A 40 $ le baril : c’est aujourd’hui le moment idéal pour rentrer sur la géothermie
Le pétrole est sur un support très important dans la zone des 35/40 dollars le baril, le temps semble venu d’acheter tranquillement des compagnies de géothermie : pour savoir précisément lesquelles, continuez votre lecture

Meilleures salutations,

Thomas Chaize
Pour la Chronique Agora

(*) Spécialiste des matières premières, le Docteur Thomas Chaize est reconnu aux Etats-Unis aussi bien qu’en France. Il a beaucoup publié outre-Atlantique, notamment sur des sites aussi prestigieux que GoldEagle, 321Gold, 321 Energy, SilverSeek… Il participe régulièrement à la rédaction de L’Edito Matières Premières.

Retrouvez l’opinion de Thomas Chaize sur l’or, l’argent, le pétrole… sur son site Internet en cliquant ici.

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