Si les PDG des entreprises étaient réellement poursuivis pour leurs augmentations de prix – à l’instar des procès à Moscou dans les années 1930 ou des « séances de lutte » dans la Chine de Mao – les Etats-Unis mourraient de faim.
Voici les dernières nouvelles. Tout d’abord, les dernières données sur l’inflation ont été publiées. Les prix à la production ont été un peu plus élevés que prévu, mais ce n’est pas grave.
Ce qui est plus intéressant, c’est ce que rapporte Fox :
« Des dizaines de législateurs démocrates ont signé une lettre adressée au président Biden, l’implorant d’agir contre les prix élevés des produits d’épicerie, qui tardent à baisser en raison de la diminution de l’inflation. »
La prémisse de la lettre est, bien sûr, absurde. M. Biden ne plante pas de blé. Il n’est pas sur le point d’installer une usine de petits pains. Il n’a aucun moyen de faire baisser honnêtement les prix des denrées alimentaires. De plus, une étude de la Fed indique que la cupidité des entreprises n’est pas la cause de l’augmentation des prix. CNN :
« Les économistes de la Fed ont constaté que l’exploitation des prix par les entreprises n’était pas le principal catalyseur de la poussée inflationniste de 2021-2022. »
Mais cela n’a pas empêché la croisade enfantine au Congrès. Fox poursuit :
« La sénatrice Elizabeth Warren (D-Mass) a pris la tête de la lettre lundi matin, appelant M. Biden à ‘exercer son autorité exécutive pour prendre des mesures supplémentaires afin de faire face à la hausse des prix des denrées alimentaires sans action du Congrès’. Les démocrates ont demandé à M. Biden d’ordonner au ministère de la justice de ‘poursuivre les acteurs des secteurs agricole et alimentaire pour fixation des prix et autres comportements anticoncurrentiels’ et de charger la Commodity Futures Trading Commission (CFTC) et la Federal Trade Commission (FTC) de créer un groupe de travail conjoint chargé d’enquêter sur la manipulation des prix des denrées alimentaires. »
C’est bien cela. Elle veut que Biden ait recours à des menaces et des sanctions – la force brute du gouvernement – pour punir les entreprises qui augmentent les prix.
Bien sûr, s’ils pouvaient être baissés par « l’autorité exécutive », les prix n’augmenteraient jamais. Les autorités fédérales disposent de nombreux avocats ; elles pourraient mettre en prison tous les PDG des grandes entreprises alimentaires… Cela ferait baisser les prix, n’est-ce pas ?
Dans le langage manifestement frauduleux de la politique moderne, on appelle cela une proposition « progressiste », même si elle nous ramènerait aux jours les plus sombres de contrôle des prix, de pénuries et de pauvreté.
Effondrement du système
Et si les PDG des entreprises étaient réellement poursuivis pour des augmentations de prix – à l’instar des procès-spectacles à Moscou dans les années 1930 ou des « séances de lutte » dans la Chine de Mao – le pays reculerait, comme l’Union soviétique, jusqu’à ce que tout le système s’effondre et soit mis au rancart.
En d’autres termes, au lieu de se préoccuper de la véritable cause de l’inflation – qui n’est autre qu’eux-mêmes – les législateurs veulent que les avocats du ministère de la Justice luttent contre les entreprises qui augmentent leurs prix.
Hier, nous avons parlé de corruption. Plus ils sont nombreux à y avoir recours, plus le système s’effondre rapidement.
Une autre façon de voir les choses, qui pourrait être plus utile, est qu’à mesure que les élites acquièrent de plus en plus de pouvoir, elles deviennent moins bienveillantes, plus déconnectées de la réalité et plus parasitaires. Leurs sociétés passent alors progressivement du « doux commerce » volontaire à des règles, des réglementations, des lois et des politiques coercitives.
Pour résumer…
Dans les accords gagnant-gagnant entre participants consentants, les gens se paient mutuellement pour améliorer leurs vies respectives et produire ainsi de la « richesse ». En revanche, les accords gagnant-perdant, soutenus par la coercition gouvernementale, redistribuent la richesse et la détruisent. Les gens obtiennent moins de ce qu’ils veulent (la richesse) et plus de ce que leurs dirigeants veulent qu’ils aient.
Le ciel, la terre, les actions et l’or
Il y a plus de choses au Ciel et sur la Terre que ce qui est compris dans notre philosophie. Mais il faut faire avec ce qu’on a. Les marchés connaissent de grandes fluctuations – de la hausse à la baisse… de la peur à la cupidité… et, surtout, des rapports gagnant-gagnant aux rapports gagnant-perdant.
Nous avons mis au point une stratégie d’investissements basée sur une synchronisation Dow/Or, pour saisir ces fluctuations du marché. Si vous aviez commencé à suivre ce modèle il y a cent ans – en achetant simplement des actions à un ratio Dow/Or de 5 et en revenant à l’or lorsque le ratio atteignait 15 – vous auriez acheté des actions en 1924 et profité de la course effrénée jusqu’en 1929.
Dix petites onces d’or se seraient transformées en 30 onces lorsque vous auriez vendu. Ensuite, vous auriez acheté à nouveau des actions en 1932 et les auriez conservées jusqu’en 1959, pour un nouveau gain de x3. Vous auriez alors eu 90 onces d’or. Le mouvement suivant a eu lieu en 1975 : vous auriez acheté des actions pour les vendre en 1998… pour un nouveau gain de x3.
Acheter, puis vendre des actions seulement trois fois en un siècle… et vous auriez pu transformer 200 $ d’or en 644 000 $. C’est simple. Il s’agit probablement du modèle de trading le plus simple, le plus paresseux et le moins ambitieux qui soit. Et il n’est même pas conçu pour gagner de l’argent, mais simplement pour préserver la richesse.