La Chronique Agora

Penelope Fillon et Mario Draghi, deux modèles de la Parasitocratie

Penelope Fillon Faillite

Peut-on recevoir quelque chose en l’échange de rien ? Certains le croient, d’autres le font croire. C’est le cas de nombreux membres de la Parasitocratie qui invoquent le bien commun, l’altruisme pour justifier leurs prébendes.

« Rien n’est donné à l’homme sur la Terre. Tout ce qui lui est nécessaire, il lui faut le produire. Et c’est là que l’homme se trouve en face de cette alternative : ou vivre du travail indépendant de son propre esprit, ou n’être qu’un parasite nourri par l’esprit des autres. Le créateur s’exprime, le parasite emprunte ».
Ayn Rand, Source Vive

Quel est le point commun entre Pénélope Fillon et Mario Draghi ?

L’une a probablement reçu quelque chose en l’échange de rien, en l’occurrence 500 000 euros en 10 ans pour un emploi fictif.

L’autre manipule les marchés financiers avec de la monnaie (du crédit) qu’il crée à partir du néant. Ces manipulations coûtent aux épargnants qui ne jouissent pas du privilège d’accéder à des quantités infinies de crédit gratuit.

Pour les Français, on peut estimer ce coût à 88 milliards d’euro par an (soit 4 680 euros par foyer). C’est le manque à gagner sur l’épargne financière accumulée par chacun de nous.

Mario Draghi détient un immense avantage sur Penelope Fillon : ses malversations sont beaucoup plus compliquées à comprendre. C’est pourquoi l’élite financière, politique, technocratique aime tant la complexité et le jargon.

Le parquet financier va ouvrir une enquête sur Penelope Fillon. Il pourra statuer sur des choses assez simples. Penelope Fillon avait-elle le don d’ubiquité et pouvait-elle se trouver simultanément dans la Sarthe et à Paris ? A-t-elle produit des rapports, des notes, de la correspondance relatifs à son emploi… ?

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L’enquête ouverte sur le trafic d’influence de Mario Draghi au travers du Club des Trente est évidemment bien plus complexe. Elle évite aussi l’essentiel : la Banque centrale européenne est l’instance de supervision de toutes les banques européennes, ce qui est un conflit d’intérêt évident. Un de ses gouverneurs, Benoît Coeuré, a partagé des informations privilégiées sur les rachats d’obligation, ces rachats sont conduits de façon opaque.

Mais la monnaie est devenue une affaire tellement compliquée que personne ne veut se pencher sur ce problème.

La monnaie la plus difficile à trafiquer est tangible, c’est une marchandise qui a une valeur intrinsèque, qu’on ne peut multiplier à l’infini, qui est reconnue et acceptée par le plus grand nombre. Cette monnaie a été découverte il y a deux mille années, c’est l’or.
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L’usage et la détention par des individus sont farouchement combattus par les gouvernements car l’or permet très peu de manoeuvres de « politique financière », d’impôt furtif comme l’inflation, de dévaluations synonymes de taxe à l’importation.

En même temps que la monnaie-crédit a été imposée par les gouvernements et les financiers, se sont multipliés les réglementations et les taxes, ainsi que des dispositifs dont la finalité échappe totalement aux non-experts.

Mais l’euro, cette monnaie commune, n’est-elle pas un gage de paix et de prospérité en Europe ? Ce que fait Mario Draghi, ne le fait-il pas pour le bien commun, pour la paix en Europe, par altruisme ?

Je laisse la conclusion à Ayn Rand : « les chefs des mouvements collectivistes ne demandent jamais rien pour eux-mêmes, mais observez les résultats ».

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