La Chronique Agora

Oui, le niveau des taux d’intérêt influe sur l’or. Mais pas autant que leur direction…

▪ L’industrie financière semble avoir décidé que l’or est à vendre. Parce que, selon son raisonnement, les taux d’intérêt sont sur le point d’augmenter plus tôt qu’ils ne le pensaient.

Les professionnels de la finance n’ont qu’à moitié tort. Les banques centrales ne sont pas sur le point d’augmenter les rendements pour les réserves en liquidité, qui ont été un actif en défaut de manière quasiment continue depuis 2007.

Mais lorsque les banques centrales font un geste pour défendre la valeur réelle du cash en augmentant les taux — ou cessent de mettre à terre les taux court terme si fortement que les taux dont le terme est plus long se mettent à hausser — l’or a de grandes chances de souffrir. Tant que ces augmentations devancent l’inflation. Parce que c’est le sens du voyage qui compte, pas le niveau.

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Voyez-vous les deux impostures ci-dessous ? La première, au milieu des années 1970, a vu le prix de l’or se réduire de moitié en seulement 18 mois, même si le taux d’intérêt réel est resté en dessous de zéro pendant la majeure partie de cette période.

Une fois que la direction de l’évolution des taux d’intérêt réels se renverse à nouveau, le prix de l’or commence la deuxième partie de son marché haussier des années 1970 ; il est multiplié par huit entre la fin de l’année 1976 et le début de l’année 1980.

La seconde imposture a lieu début 2009, lorsque les rendements des bons du Trésor US restent stables mais que l’inflation devient négative — du moins selon l’indice des prix à la consommation officiel. Le marché de l’or n’adhéra pas une seconde à l’idée que les taux réels resteraient positifs. La Fed ne le permettrait pas, pensaient les acheteurs d’or (à tort ou à raison). Ce qui, on peut le dire aujourd’hui, a été faire preuve de clairvoyance.

Depuis lors, les pires taux réels ont été enregistrés en septembre 2011, au moment même où le prix de l’or a atteint un pic à 1 920 $ l’once. Depuis, les taux réels ont augmenté. Certes, aujourd’hui 0,4% ne semble pas beaucoup. Mais cela est suffisant pour stabiliser la hausse de l’or.

Pensez-vous qu’à présent la Fed permettra ou bien inversera ces coûts de la dette non nuls pour le Trésor américain ?
[NDLR : Quoi que fassent les banques centrales, pour les particuliers, il existe un moyen simple et efficace de vendre, acheter et stocker de l’or : pour tout savoir, c’est par ici…]

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