La Chronique Agora

Nouveau président, nouveau gouvernement… et toujours la même histoire

Malgré les promesses de « diversité » de la part de Joe Biden, les membres du nouvel exécutif américain sont tous faits du même bois…

M. Biden a juré qu’il y aurait plus de « diversité » dans son cercle de collaborateurs. « Cela ressemblera », dit-il, « aux Etats-Unis eux-mêmes ».

Il y aura plein de femmes, nous assure-t-il… mais aussi des « personnes de couleur ».

Avec Mme Tanden – une personne qui ne fait pas l’unanimité, c’est le moins que l’on puisse dire –, on a deux pour un : ses parents sont des immigrants venus d’Inde. Elle est aussi, selon de nombreuses sources, pas très agréable. Peut-être que cela devrait aussi compter comme de la « diversité » ? Un groupe vraiment varié comporte inévitablement un ou deux crétins.

Mme Tanden ne connaît rien à l’économie. Cela fait d’elle un membre de la majorité du public.

Qui plus est, dans un empire corrompu et en route pour l’enfer, l’ignorance fait partie du descriptif de poste. Quiconque a un peu de jugeote tenterait de faire faire demi-tour au navire… ou au moins de le ralentir.

Avec Cecilia Rouse, le choix de Biden pour prendre la tête de la Commission des conseillers économiques, on a aussi « deux pour un ». Et comme Mme Yellen, c’est une universitaire qui s’y connaît en politique scolaire.

Il y a aussi Adewale « Wally » Adeyemo, qui rejoindra Mme Yellen en tant que secrétaire adjoint au Trésor US. Il a l’intention de remodeler l’économie de manière à ce qu’elle « donne aux gens une chance quand ils en ont le plus besoin ». Il déclare que c’est « une leçon qu’il a apprise de [ses] parents ».

Qu’est-ce que cela signifie en termes de politiques économique ? Nous n’en avons pas la moindre idée. Comme Tanden, Adeyemo est avocat, aussi ingénu en matière d’économie de libre-échange qu’un crapaud-buffle en matière de théorie de l’évolution.

C’est la diversité – et non la compétence – qui compte désormais.

Un objectif idiot

Attendez un peu… de quelle diversité parle-t-on ?

Près de la moitié des électeurs américains se sont prononcés en faveur de Donald Trump, mais il n’y aura pas de casquettes rouges dans le groupe.

Un tiers de la population américaine est obèse… mais il n’y aura pas de gens vraiment gros dans l’équipe Biden.

Selon un sondage mené cet été, 56% des Américains pensent que le pays est « raciste ». Qui représente les racistes dans la team Biden ?

La moitié de la population américaine a un QI sous les 100. Il y aura certes abondance d’idiots dans l’exécutif US… mais peu d’entre eux auront un QI inférieur à 100.

La « diversité » est un objectif idiot. Les restaurants japonais serviraient-ils de meilleurs sushis s’ils avaient plus de cuisiniers italiens ? La Cour suprême fonctionnerait-elle mieux avec plus de membres dyslexiques, psychopathes et fous à lier ?

Pourquoi nous soucier de savoir si le pâtissier est un homme ou une femme ? Tout ce qui nous importe, ce sont les choux à la crème.

Voudrions-nous vraiment un dentiste « divers » pour nous fraiser les dents ? Voulons-nous des chauffeurs de bus aveugles… des rédacteurs analphabètes… ou des joueurs de basket de petite taille – simplement pour des raisons de diversité ?

Une étiquette bien pratique

La « diversité » n’est qu’une pièce de l’escroquerie. C’est-à-dire qu’en choisissant des femmes et des « personnes de couleur », Joe Biden peut prétendre représenter la classe des « victimes »… alors qu’il n’en a strictement rien à faire.

L’étiquette « de couleur » est particulièrement utile à cet égard. Elle permet à des gens qui ont passé toute leur vie sur la voie rapide – les meilleures écoles, les meilleurs emplois, les fêtes les plus folles – de se faire passer pour des outsiders qui partaient perdants. Tanden et Adeyemo, par exemple, ont tous deux fait leur droit à Yale.

Cette histoire n’est qu’une fraude.

Les hommes (et femmes) de main de M. Biden sont tous faits du même bois – l’élite intelligente, mince, riche et sournoise du Deep State. Ils pensent tous la même chose. Ils voudront aussi tous les mêmes choses – du pouvoir et de l’argent.

Ces dernières années, un nouveau président amenait avec lui une nouvelle équipe. Reagan, par exemple, avait ses Californiens de confiance. Avec Carter, on a eu du sang neuf originaire du sud. Même Donald Trump a ramené Scaramucci, Giuliani et d’autres dépravés new-yorkais.

L’équipe de M. Biden, en revanche, n’aura pas besoin de camions de déménagement. Ils sont déjà chez eux à Washington DC. Ils vivent dans le marigot depuis si longtemps qu’ils ont désormais les pieds palmés.

Recevez la Chronique Agora directement dans votre boîte mail

Quitter la version mobile