La Chronique Agora

Matières premières : c’est dans ces deux entreprises qu’il faut investir !

▪ Lors du Symposium Sprott-Stansberry sur les matières premières qui s’est tenu il y a quelques jours à Vancouver, je m’attendais à trouver de nombreux investisseurs exubérants sur l’avenir des commodities.

Après tout, le secteur des matières premières est celui qui a le plus souffert. De nombreuses valeurs ont perdu 90% — voire plus. Pourtant, de nombreux haussiers de long terme sur le secteur ne manifestaient qu’un enthousiasme limité sur ces valeurs.

Comme l’a fait remarquer en plaisantant Eric Fry, notre maître de cérémonie, peut-être qu’ils attendent que les cours perdent 92% !

Il est certain que les choses n’ont pas été plaisantes, pour les valeurs des matières premières, depuis 2011. Enfin, pas pour toutes les valeurs de matières premières…

Une entreprise doit faire des bénéfices sur le capital et — c’est essentiel — avoir la capacité de réinvestir ces profits pour accumuler encore plus de bénéfices

Lors de mon intervention, j’ai appliqué ce que j’ai appris en étudiant des actions qui ont été multipliées par 100 au cours des 50 dernières années. Le principe essentiel est le suivant : une entreprise doit faire des bénéfices sur le capital et — c’est essentiel — avoir la capacité de réinvestir ces profits pour accumuler encore plus de bénéfices. Si une entreprise ayant investi 100 $ gagne un rendement de 20% sur cette somme, c’est donc 20 $ de revenus cash. Si elle peut prendre ces 20 $, les réinvestir avec les 100 $ d’origine et gagner 20% de plus — et le faire encore et encore pendant des années — elle a toutes les chances de multiplier votre investissement au centuple.

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▪ Existe-t-il de telles valeurs dans le monde des matières premières ?
La réponse tient en un mot : oui.

L’une d’entre elle s’appelle Royal Gold. Elle a un magnifique business model. Elle n’extrait pas l’or elle-même. Elle a seulement 20 employés. Comme l’explique Steve Bregman, d’Horizon Kinetics (une grande firme de gestion de fonds et actionnaire de Royal Gold) :

"Elle perçoit des royalties de la part de minières qu’elle aide à financer leur développement.

En échange de ce financement, Royal Gold peut acheter une portion donnée de la production pour une durée déterminée — disons 30 ans, ou pendant toute la durée de vie de la mine –, mais à prix réduit.

Lorsque l’or s’échangeait 1 200 $ l’once l’an dernier, Royal Gold a rédigé des contrats lui donnant le droit d’acheter la future production à 400 $ l’once — c’est une réduction de deux tiers".

Cela un permet un rendement élevé. Royal Gold a également réinvesti les profits dans de nouvelles royalties. On peut voir les résultats dans la valeur de l’action.

Le secteur minier aurifère a beaucoup souffert. Le GDX, un ETF bien connu comprenant de grandes minières aurifères, a baissé de 72% sur les cinq dernières années. Le GDXJ, composé de minières plus petites, a perdu 82%.

Pourtant, le titre Royal Gold a grimpé de 13%, sans tenir compte des dividendes

Pourtant, le titre Royal Gold a grimpé de 13%, sans tenir compte des dividendes. Un chiffre qui n’est pas très élevé en lui-même, mais si l’on compare au reste des minières aurifères, il est stupéfiant. Cela montre la puissance d’un excellent business model dans un environnement hostile.

Si vous souhaitez une exposition plus sûre aux ressources naturelles, je vous recommande vraiment de jeter un oeil aux entreprises touchant des royalties. Les plus grandes d’entre elles sont Royal Gold, Franco-Nevada et Silver Wheaton. Il existe aussi un certain nombre de sociétés plus petites — j’ai l’intention de les explorer plus en détails.

▪ Cela fonctionne aussi pour le colza…
Durant la conférence, j’ai également parlé d’Input Capital.

Input Capital oeuvre dans le secteur de l’huile de colza. Input avance les capitaux dont ont besoin les agriculteurs pour payer des choses comme les grains ou l’engrais. En échange, Input touche un certain tonnage de colza pour moins cher que le prix du marché — de manière très similaire à Royal Gold, qui peut acheter la future production d’or pour moins cher que le cours normal.

Input n’a pas de dette, se développe de 30% par an et gagne des bénéfices élevés sur son capital (les initiés possèdent 20% de la valeur, pleinement diluée). Input peut également prendre tous ses revenus en cash et les réinvestir dans de nouveaux flux de colza.

Actuellement, Input possède 90 millions de dollars canadiens investis dans 78 accords. La société avait commencé avec 10 accords en 2013. Il y a plus de 40 000 cultivateurs de colza dans l’ouest du Canada. Input n’en a besoin que de 400 pour devenir un jour une valeur à 10 $ canadiens.

La société a commencé en 2013. Elle a versé son premier financement à 1 $ canadien par action. Elle s’échange aujourd’hui à 2,48 $ canadiens. Là encore, on peut voir toute l’efficacité d’un excellent business model.

En investissant dans ce genre d’entreprises, vous faites du temps votre allié. Plus vous restez investi, plus c’est profitable.

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