▪ La semaine vous a parue longue, cher lecteur ? C’est normal — après deux jours fériés coup sur coup, difficile de reprendre le rythme !
Les marchés aussi semblent avoir du mal : ils attendent. Quoi donc ?
Eh bien, peut-être attendent-ils l’effondrement ultime — celui qui balaiera les fondations du système actuel pour remettre en place quelque chose de plus sain et de plus solide.
Peut-être attendent-il des nouvelles de Vladimir Poutine — la situation en Ukraine ne se détend pas, bien au contraire, et les Etats-Unis poussent leur pions sur le terrain.
Ou peut-être qu’ils attendent un signe de la Fed autre que la lente et constante érosion de l’assouplissement quantitatif ? Janet Yellen ne donne pas signe de vouloir interrompre la cure de désintoxication des marchés boursiers…
… pas plus que la BCE — une autre attente des marchés ? — ne semble vraiment décidée à recourir elle aussi à des mesures non-conventionnelles. Les "vases communicants" entre la Fed et la BCE paraissent acquis à tout le monde, mais comme l’expliquait Philippe Béchade aux lecteurs de la lettre Pitbull, "notre banque centrale souffle le chaud et le froid depuis le début de la semaine. La Bundesbank avait fait savoir mardi qu’elle appuierait une initiative de la BCE pour combattre une inflation trop faible en zone euro, y compris par des moyens non conventionnels… mais, jeudi matin, Victor Constancio (le vice-président de la BCE) indiquait que les signaux de déflation sont loin d’être avérés et qu’une remontée des prix se dessine ces dernières semaines".
"Autrement dit, la BCE pourrait se contenter le 5 juin de mesures techniques limitées (une dernière baisse de taux totalement inutile mais tellement attendue par les marchés qu’elle est incontournable) et garder les rachats d’ABS ou la mise en oeuvre d’un LTRO comme un traitement en dernier ressort… en cas de situation de crise aiguë".
"[…] Le scénario de l’horreur serait que la BCE n’injecte pas dans le système financier – à partir de juin – plus de liquidités que la Fed en retranche toutes les six semaines".
De quoi faire frissonner, non ? Et surtout de quoi camper sur ses positions, sans trop bouger, juste au cas où…
▪ Eh bien, puisque les marché ne se décident pas, c’est nous qui bougeons ! Avec le lancement d’une toute nouvelle lettre… pour un tout nouveau pôle d’activité aux Publications Agora. Il sera consacré à un sujet d’une importance tout à fait vitale : vous. Votre bien-être, votre développement personnel, vos envies, votre équilibre…
… Tout ça sera traité dans cette nouvelle lettre, fort justement intitulée J’Agis ! Tout un programme… et si vous voulez nous rejoindre dans cette aventure, il suffit de cliquer ici.
Meilleures salutations,
Françoise Garteiser
La Chronique Agora