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▪ Depuis juin 2012 — depuis trois ans donc –, les marchés boursiers du monde entier affichent, de façon continue, une tendance à la hausse et ont maintenant atteint un sommet historique.
Les principales causes de ce phénomène sont une politique monétaire ultra-expansive des principales banques centrales et un développement économique décevant, qui ne peut être qualifiée d’autonome dans aucun pays. Pour les Etats-Unis, le FMI prévoit une croissance réelle de 3,6% en 2015, ce qui ouvre, pour la Fed, la possibilité de faire un premier pas vers la normalisation de la structure des taux d’intérêt en décidant une première hausse vers le milieu de l’année.
" Les résultats du suivi de vos conseils sont les suivants: +39,51% en 3 mois… +45% en 5 mois… +20% en 1,5 mois… +170% en 5 mois !" De quels conseils parle ce lecteur comblé… et comment faire pour engranger le même genre de performances que lui ? |
Suivant l’orientation donnée par les banques centrales (guidance), les acteurs du marché ont déjà anticipé cette hausse. Ainsi, presque tous les opérateurs sur le marché de devises sont long en dollar.
La BRI estime que la situation de l’économie mondiale est peut-être encore plus fragile qu’en 2007 |
Toutefois, récemment, des doutes ont surgi quant à ces prévisions. Les indicateurs avancés américains indiquent un déclin de l’activité économique. La BRI est même d’avis que la politique monétaire et le développement économique présentent des symptômes inquiétants. Au regard de l’endettement global, la BRI estime que la situation de l’économie mondiale est peut-être encore plus fragile qu’en 2007 et appelle à un changement des politiques monétaires et budgétaires. La volatilité des marchés est déjà anormalement exagérée par rapport aux fondamentaux.
Les injections de liquidité toujours plus massives des banques centrales conduisent les acteurs du marché à rechercher du rendement dans des actifs toujours plus risqués. Les investisseurs n’ont plus d’alternatives de placements, coincés entre l’afflux de liquidité et la décevante évolution des fondamentaux.
Conclusion : une politique monétaire restrictive n’est pas en vue, mais le prix des actions reste néanmoins élevé. Les marchés boursiers sont devant un mur : il faut s’attendre à une phase de haute volatilité.