La Chronique Agora

L'uranium chute, mais pas la production…

** Avec la chute du prix de l’uranium — de 138 $ la livre à la mi-juin à 75 $ à la mi-octobre — la première phase du marché haussier de l’uranium a pris fin. Mais nous pensons que les investisseurs devraient se préparer à la "phase deux". Il semble évident que le marché de l’uranium est beaucoup trop tendu pour que tout se passe bien. Mais maintenant que les prix se sont calmés, les investisseurs peuvent profiter d’une excellente occasion de réexaminer le secteur de l’uranium et traquer les valeurs à des prix imbattables.

– Depuis qu’il a atteint son plus bas à la mi-octobre, le prix de l’uranium U308 est remonté à 93 $. Cependant, curieusement, les prix des nombreuses entreprises minières d’uranium ont continué à dériver de plus en plus bas. La divergence présente donc une tentation irrésistible.

– La question qui paraît évidente est donc la suivante : le yellowcake peut-il tomber plus bas ?

** Annoncer les hauts et les bas peut-être un jeu très dangereux dans ce domaine, et c’est exactement ce que je ne vais pas faire. Au lieu de ça, chers lecteurs, nous allons envisager les différents scénarios possibles et discuter des causes des récents booms et faillites. Il n’y a en fait que deux causes principales. La première est très simple. Beaucoup de producteurs d’uranium gardaient leur production hors marché en attendant que le prix monte pour tout liquider.

– Au même moment, de nombreux acheteurs essayaient d’acheter des contrats sûrs pour des livraisons d’uranium à un prix et une date fixes. Beaucoup d’acheteurs de bonne volonté et peu de vendeurs de bonne volonté, le résultat de l’équation est évident : les prix montent. Et c’est exactement ce qui s’est passé.

– Tout allait bien jusqu’à ce que l’on atteigne le stade où les producteurs ont dû vendre leur uranium pour payer les factures. Le marché a été soudainement inondé d’uranium, et les acheteurs avaient disparu. Évidemment, trop de vendeurs et pas assez d’acheteurs, les prix ont baissé.

– La deuxième cause de cette liquidation est en rapport avec le département de l’Energie aux Etats-Unis. Au beau milieu du déclin, le département de l’Energie est arrivé avec 200 tonnes d’hexafluorure d’uranium (UF6) — causant une surabondance d’uranium sur le marché.

– Nous ne pouvons pas vous promettre que toutes ces distorsions des prix sont derrière nous, ni que l’instabilité extrême que nous avons vécu est terminée, mais il semble que les prix soient revenus sous l’équilibre du marché.

– Cela signifie-t-il que nous sommes au plus bas ? Pas forcément. Mais nous sommes plus proches du bas que nous ne l’étions en juin. Puisqu’il semble que maintenant soit le moment idéal pour entrer de nouveau dans le marché de l’uranium, nous devons trouver où mettre ces fonds, et comment éviter au mieux l’instabilité. Nous cherchons donc un producteur d’uranium dont la valeur est à flot, une entreprise qui sorte du lot, et c’est Uranium One. L’entreprise en question dirige une mine d’uranium au Kazakhstan et possède plusieurs propriétés d’exploration dans le monde.

– Pourquoi j’aime bien cette entreprise ? Les principales raisons sont qu’ils produisent de l’uranium et de l’or, et qu’ils n’hésitent pas à acheter d’autres producteurs d’uranium pour consolider leur base de capitaux.

– Le 31 juillet, Energy Metal a accepté une OPA d’Uranium One. C’est l’une des acquisitions les plus importantes sur le marché de l’uranium. Energy Metal étant aussi producteur d’uranium, Uranium One a augmenté sa production autant que ses rentrées d’argent. Ils ont également grignoté quelques entreprises minières juniors dans l’objectif d’augmenter leur ressource de base — objectif atteint avec succès.

 – Au tarif actuel de 9,00 $CA (dollars canadiens) l’action, Uranium One a chuté de plus de 50% depuis son pic de cet été. Nous le préférons à 9 $CA qu’à 18 $CA, surtout parce que la production de l’entreprise augmente très rapidement. Après avoir produit deux millions de livres d’uranium cette année, la production devrait enfler de près de trois millions de livres par an, atteignant les 20 millions de livres en 2013. De par cette perspective de progression remarquable, les revenus devraient monter en flèche, même si le prix de l’uranium reste stable.

– Le potentiel haussier de l’uranium brille toujours. Préparez-vous.

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