Des déficits qui explosent, le problème avec les droits de douane, des décideurs qui décident et plus d’attaques contre la liberté…
« Le progrès naturel des choses est que la liberté cède du terrain et que le gouvernement en gagne.
L’une des plus profondes préférences de la nature humaine est de satisfaire ses propres besoins et désirs en exerçant le plus faible effort possible ; pour s’approprier la richesse produite par le travail des autres, plutôt que de la produire par son propre travail […]. Plus un gouvernement sera fort et centralisé, plus sécurisées seront les garanties de tels monopoles ; en d’autres mots, plus le gouvernement sera fort, plus le producteur sera faible, moins il sera nécessaire de le prendre en compte et plus sera saisi de lui. »
~ Thomas Jefferson
Voici quelques nouvelles de Bloomberg :
« Les prévisions actuelles concernant le budget fédéral sont sans précédent – des déficits dignes d’une crise aussi loin que porte le regard, alors même que l’économie paraît être en bonne santé.
Cela inquiète es investisseurs, comme le montrent les taux du bon du Trésor à 10 ans, dont les rendements ont dépassé les 4,3% cette semaine, leur plus haut niveau depuis 2007. D’autres coûts d’emprunt augmentent en parallèle : le taux moyen d’un prêt immobilier fixe à 30 ans a bondi au-delà des 7% pour la première fois en plus de deux décennies. »
Malheur aux petites gens
Oui, les courants profonds de la mégapolitique nous emportent… vers un gouvernement de plus en plus puissant… et un secteur privé de plus en plus faible. Plus d’accords gagnant-perdant ; moins d’accords gagnant-gagnant. Plus d’esclaves pour la classe dirigeante… moins d’hommes et femmes libres.
Ce que nous pensons ou disons ne semble avoir aucune importance… la tendance semble irrépressible. Petit à petit… puis par grands bonds… « le Peuple » perd sa liberté, sa monnaie et son pouvoir. Encore récemment, nous avons vu de nouvelles caricatures moquant les électeurs de Trump comme des ploucs idiots. L’un montrait un chanteur de country accusant Joe Biden d’être responsable de tous ses problèmes (comme si l’idée était absurde). L’autre montrait un groupe de « MAGA » se rappelant à chacun de crier « Hunter Biden » en défense de leur leader. Vous ne pouvez pas vous moquer des femmes, noires, gays, transsexuels, immigrants, asiatiques, handicapés, indiens ou des douzaines d’autres divisions d’une même population. Mais la chasse est ouverte, 12 mois par an, sur les « petites gens » des Etats-Unis. Pour les élites, ils sont encore et toujours les « déplorables ».
L’une des plus grandes déceptions causées par le premier débat pour la primaire du parti républicain, qui s’est tenu en août, est qu’aucun des candidat n’a voulu leur dire. Parce que, s’ils l’avaient fait, ils auraient dû admettre que leur dernier président grandiose, Donald Trump, n’est qu’un coquin, un idiot et un laquais des élites. Jamais aucun président n’avait tant répandu d’encre rouge… fait tant de mal aux finances des Etats-Unis… ou aussi profondément discrédité ses soutiens, tout comme l’opposition conservatrice à un gouvernement omniprésent.
Et les dernières nouvelles concernant M. Trump nous montrent une fois de plus à quel point il est partisan de ce type de gouvernement. Yahoo Finance :
« Même des économistes proches de Donald Trump ont grincé des dents lorsque l’ancien président a suggéré une nouvelle taxe de 10% sur tous les biens entrants aux Etats-Unis.
Kyle Pomerlau, un expert fiscal du think tank conservateur American Enterprise Institute, a expliqué au site d’information Semafor que cette proposition permettrait d’obtenir 300 Mds$ de revenus supplémentaires auprès des entreprises et consommateurs américains. ‘Finalement, les Américains ainsi que nos partenaires commerciaux seraient plus pauvres du fait de cette politique’, a-t-il indiqué. »
Une monnaie de valeur douteuse
Il n’y a que deux choix. Soit « le Peuple » dépense son argent comme il le veut et obtient ce qu’il mérite… soit les décideurs le font pour lui. Les droits de douane sont une manière supplémentaire de faire céder du terrain à la liberté et de faire croître le pouvoir du gouvernement.
C’est pour cela que les droits de douanes… comme toutes les formes de contrôle du gouvernement sur l’économie… sont si populaires au sein des classes dirigeantes. Voici comment l’économiste Clyde Prestowitz justifie plus de contrôle politique de l’économie :
« Les Etats-Unis ont besoin […] de fabriquer plus, de transférer moins de technologies et de production vers la Chine, d’améliorer et étendre les politiques industrielles nationales, et de construire des liens plus forts avec les pays en voie de développement qui sont des démocraties avec des valeurs proches des nôtres. Les Etats-Unis doivent avoir pour objectif de devenir l’usine du monde dans autant de technologies de pointes que possible tout en limitant leur dépendance envers la Chine et d’autres nations hostiles au minimum. »
Les « Etats-Unis » n’ont pas de « besoins ». Et si c’était un pays libre, ses citoyens décideraient eux-mêmes ce dont ils ont besoin. M. Prestowitz prétend savoir ce dont ils ont besoin… mieux qu’ils le savent eux-même !
Les Etats-Unis ne sont pas en guerre avec la Chine. La Chine ne présente aucun danger clair pour les Américains à l’heure actuelle. En revanche, en tant que principal partenaire commercial, elle fournit des biens et services aux foyers américains… en échange d’une « monnaie » de valeur douteuse.
Mais le complexe militaro-industriel cherche l’hostilité. Et l’élite corrompue – les riches hommes au nord de Richmond – désire ardemment le pouvoir. Et voici pourquoi M. Biden, de sa propre initiative, a décrété un nouveau « tu ne feras point » destiné aux investisseurs américains.
Gesticulations géopolitiques
Cela date d’il y a quelques semaines déjà. Du New York Times :
« Le président Biden est passé à une nouvelle étape dans sa confrontation avec la Chine lorsqu’il a signé un ordre exécutif interdisant les investissements américains dans des technologies industrielles clés qui pourraient être utilisées pour améliorer les capacités militaires de Pékin, dernière décision d’une série qui éloigne les deux plus grandes économies du monde.
Le décret présidentiel interdira les entreprises de capital-risque et de private equity de financer les efforts chinois de développer des semi-conducteurs et autres composants microélectroniques, les ordinateurs quantiques et l’intelligence artificielle. Des représentants de la Maison-Blanche ont insisté sur le fait que cette décision était destinée à la sauvegarde de la sécurité nationale, mais la Chine verra probablement le geste comme faisant partie d’une campagne plus large pour contenir son émergence.
Une série de contrôles croissants sur les exportations de technologies clés vers la Chine a déjà provoqué des représailles de Pékin, qui a récemment annoncé un quasi-embargo sur des métaux comme le gallium qui sont essentiels à la chaîne d’approvisionnement du Pentagone. »
Si vous achetez du pain à votre boulanger, vous augmentez ses capacités d’acheter une arme… et de l’utiliser pour vous tirer dessus.
Normalement, vous jugez que la probabilité qu’il abatte son meilleur client est une chose moins horrible que le bonheur évident que vous tirez de ses viennoiseries.
Dans une société libre, chacun utilise son propre jugement et tente sa chance. Mais, quand le pouvoir des élites croît, les décideurs décident pour les autres.
Ils disent qu’ils protègent la liberté.