La Chronique Agora

La lézarde du Nasdaq

Nasdaq

Le Nasdaq a reculé vendredi, de 1,80%. Ce sont les valeurs dites GAFA qui ont emporté l’indice à la baisse : Google, Amazon, Facebook et Apple. A tel point que le Nasdaq 100, qui regroupe les 100 plus grosses entreprises de l’indice, a reculé de 2,45%. Mon collègue Philippe Béchade note dans La Bourse au Quotidien : « les GAFA ont même subi des pertes de -3,5% à -4% en moyenne et Amazon a subi un flash krach de -8% vers 20h52 pour une raison inconnue. »

Les GAFA sont emblématiques de la bulle des banques centrales. Apple excepté, ces entreprises dégagent très peu de bénéfices. Google, Amazon et Facebook se payent 40 fois les bénéfices ; ce ne sont plus des entreprises de croissance mais des entreprises matures. La fluctuation des cours ne doit donc pas grand-chose à des spéculations sur l’évolution de leurs bénéfices. En revanche, la hausse doit beaucoup à la spéculation sur les taux bas et au fait qu’il se trouvera toujours quelqu’un pour racheter plus cher ce qu’on a déjà acheté cher.

Il existe beaucoup de raisons qui deviennent de plus en plus apparentes et devraient pousser à l’éclatement de la bulle gonflée par les banques centrales :

Le rideau de brouillard envoyé par les banquiers centraux qui manipulent à la baisse les taux d’intérêt masque beaucoup de choses. Mais ponctuellement, épisodiquement, il se déchire et laisse entrevoir une réalité désagréable : de monstrueuses quantités de promesses et de dettes ne seront jamais honorées.

Multiplier votre investissement par 10…

Sans les actions

Sans produits dérivés

Sans effet de levier

C’est possible ! (Et c’est facile)

Cliquez ici pour en savoir plus.

Immédiatement, de nouvelles promesses, de nouvelles dettes sont rajoutées aux précédentes pour calmer l’angoisse, le brouillard s’épaissit à nouveau tandis qu’un nouvel espoir naît.

La lézarde du Nasdaq sera-t-elle vite camouflée ? Peut-être.

Mais si le bitcoin – cette monnaie électronique qui échappe aux banquiers centraux – est un indicateur de défiance vis-à-vis du système monétaire, sa hausse n’est pas bon signe.

Comme vous le rappelle mon collègue Chris Lowe, cette hausse du bitcoin est – pour le moment – très supérieure à celle de l’or. Je dis « pour le moment » car techniquement l’or semble avoir envie de sortir de sa consolidation entamée depuis 2012.

Cliquez sur le graphique pour l’agrandir

Qui de l’or ou du bitcoin l’emportera lorsque la crise éclatera ?

Impossible à dire… même si je préfère l’or qui n’a besoin de personne ni d’aucune infrastructure de télécommunication pour exister. Pour moi, le bitcoin est un « moyen de paiement » mais pas une monnaie marchandise.

En revanche, lorsque la bulle explosera, les monnaies telles que nous les connaissons aujourd’hui auront perdu toute crédibilité.

Ayez de l’or, ayez du bitcoin : tous les trades misant sur l’échec des banquiers centraux ont de très bonnes chances d’être à l’avenir gagnants.

Et si vous voulez multiplier la future hausse de l’or, investissez maintenant dans des petites minières qui vous procureront un effet de levier. Comment repérer ces petites minières pour les acheter ? Suivez notre « carte au trésor » ici.

Recevez la Chronique Agora directement dans votre boîte mail

Quitter la version mobile