La Chronique Agora

L'étau se resserre. Nous sommes pris à la gorge. L'opportunité est unique

Le Moyen-Orient nous "tient" avec le brut
Le Moyen-Orient a un pouvoir gigantesque dont toute la planète dépend : le brut. Véritable nerf de la guerre.

Sans lui, notre économie serait paralysée. L’Occident est totalement dépendant des 17 millions de barils que nous livre chaque jour le Moyen-Orient et qui transitent par le très stratégique détroit d’Ormuz…

Mais il existe une autre dépendance, tout aussi dramatique. Et cette fois, le pouvoir est entre les mains de la Chine.

La mainmise de la Chine sur quelques éléments métalliques stratégiques…
La Chine produit 97% de la production mondiale des terres rares, des éléments métalliques hautement stratégiques, irremplaçables et dont les technologies occidentales de pointe ne peuvent se passer.

Sans terres rares, pas de voitures hybrides, pas d’iPhone ni de PDA, pas d’écrans plats, pas de solaire ni d’éolien rentable, pas de lampes basses consommation. Pas de raffinage pétrolier efficace et j’en passe beaucoup d’autres. 25% des nouvelles technologies qui émergeront dans des décennies à venir futures reposeront sur les terres rares.

Jusqu’ici, pas de souci. Sauf qu’aujourd’hui, la Chine coupe les vivres
La Chine a toujours inondé la planète de terres rares. Mais aujourd’hui, c’est fini. La Chine veut les garder pour elle, et elle réduit massivement ses exportations.

En 2004, elles s’élevaient à 60 000 tonnes. En 2007, elles ont été limitées à 40 000 tonnes. Une baisse de 33% !

"Sur les six premiers mois de l’année 2009, les exportations ont été réduites de 35%", nous dit Christian Hocquard, spécialiste des matières premières minérales au sein du BRGM. Et pour l’ensemble de l’année 2009, elles ne devraient s’élever qu’à 30 000 tonnes. C’est 30% de la consommation mondiale !

L’étau se resserre. L’offre se meure, les industriels vont être pris à a gorge
Le 13 août dernier, la Chine jetait un pavé dans la mare. Dans son plan 2009-2015 pour le développement des terres rares, Pékin annonçait vouloir interdire carrément les exportations de dysprosium, terbium, thulium, lutétium et de yttrium. Les exportations des autres terres rares étant strictement contingentées, à moins de 35 000 tonnes par an.

Et je ne vous parle même pas des taxations des terres à l’exportation qui s’élèvent pour certaines terres jusqu’à 25% ! DISSUASIF…

La demande mondiale a doublé et doublera encore
La demande mondiale de terres rares a doublé sur les sept dernières années et devrait encore doubler d’ici à 2013. Certains disent même qu’elle pourrait croître de 50% l’an d’ici à 2015 !

La croissance est exponentielle.

Les prix vont grimper
Où allons-nous comme ça si la Chine, qui produit 97% des terres rares, nous coupe les vivres ? Moins de terres rares disponibles sur les marchés pour satisfaire une demande qui s’envole = tension inévitable sur les prix.

Dans son dernier rapport Cyclope (la bible des matières premières), Philippe Chalmin (l’un des très grand expert français en matières premières) annonçait : "la Chine est maître du marché et il y a peu de doutes sur le fait qu’un déséquilibre offre-demande s’annonce dans les prochaines années".

Pas d’ersatz !
Les industriels s’inquiètent… Comment vous-ils s’approvisionner ? Sans terres rares, comment produire ? Car ces terres sont irremplaçables. Leurs propriétés chimiques, structurales et physiques sont uniques. Forcément, industriels et investisseurs avertis sont dans les starting blocks.

Les investisseurs initiés commencent déjà à investir sur ce secteur
Car les industriels vont chercher à sécuriser leurs approvisionnements. Quelques très rares producteurs occidentaux existent. Ils vont voir soudainement les clients se ruer à leurs portillons, prêts à tout pour arracher à grand frais quelques milliers de kilos de ces substances clés.

Ces rares producteurs occidentaux de terres seront les premiers à profiter du déficit et de l’envolée des prix de nos éléments métalliques.

Suivez-les de très près ! Il y a là une opportunité unique
Il n’y a que quatre pure players terres rares cotés en Bourse (valeurs occidentales). La concentration est donc maximale. Etant donné la situation, la première vague de hausse des cours se met en marche sur ces valeurs.

Ce ne devrait être qu’un début.

Nous sommes à l’aube d’une nouvelle tendance
Car la situation fondamentale du marché devrait se dégrader fortement dans les toutes prochaines années. Accentuant d’autant la pression. Ce qui ne peut être que très positif pour les quatre valeurs du secteur terres rares.

Alors suivez-les de très près ! Il y a là une opportunité unique : restez à l’écoute, je ne tarderai pas à vous en dire plus sur les moyens d’en profiter.

Recevez la Chronique Agora directement dans votre boîte mail

Quitter la version mobile