La Chronique Agora

Les Leçons Immortelles de l'Histoire, version Mogambo

▪ Je me recroquevillais dans le Bunker Mogambo de la Peur (BMP) en prévision de la parution des informations sur le niveau de crédit que ces traîtres de la Réserve fédérale ont créé la semaine dernière. Je m’attendais à ce que ce soit une Somme Enorme (SE) puisqu’ils ont déjà annoncé qu’ils allaient produire la quantité stupéfiante de 600 milliards de dollars au cours des six prochains mois dans le cadre de leur nouvelle et honteuse calamité de quantitative easing II, qui s’élève à 100 milliards de dollars par mois dans le cadre de leur calamité de quantitative easing II, ce qui revient à 25 milliards de dollars par semaine dans le cadre de leur honteuse calamité de quantitative easing II.

Ces 25 milliards de dollars par semaine sont, je le répète, 100 milliards de dollars par mois, qui sont, je le répète, 600 milliards de dollars en six mois, ce qui fait la somme énorme de 1 200 milliards de dollars par an, ce qui fait la somme exorbitante de 6 000 milliards de dollars en seulement cinq ans, tout cela dans une économie avec un PNB s’élevant à 14 misérables milliers de milliards de dollars !

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J’ai intelligemment extrapolé tout cela non pour vous montrer mes capacités mathématiques — qui ne sont impressionnantes que par la façon dont je les comprends mal et les utilise mal pour obtenir une mauvaise réponse la plupart du temps — mais pour vous aider à comprendre pourquoi vous devriez être en train de pousser un cri perçant — qui ressemblerait au cri d’un loup en colère, blessé et enragé ce qui donnerait quelque chose comme "AoooooOOOOoooo !" — par peur de l’inflation ruineuse et catastrophique que tout ce nouvel argent provoquera.

▪ J’ai donc été choqué de voir — et heureux d’avoir pensé à fermer à double tour les portes du bunker — que la Fed a produit la somme énorme de 33,9 milliards de dollars en nouveaux crédits la semaine dernière ! Et, ce qui était prévisible, elle a utilisé l’argent, comme de vulgaires faussaires, filous et de minables escrocs effectuant un revirement, pour acheter 30,1 milliards de dollars en titres d’Etat américains ! Monétisant ainsi la dette, et à un rythme plus rapide qu’il n’en faut pour dépenser la somme énorme de 1 200 milliards de dollars par an ! Aaaargh !!

D’accord, je reconnais avoir ajouté tous ces points d’exclamation superflus par pur effet facile. Car le fait désolant est que cette monétisation infecte de la dette gouvernementale n’est pas nouvelle. Cette fichue Réserve fédérale a, au fil des années, déjà monétisé la somme gigantesque de 2 070 milliards de dollars en dette d’Etat américaine, et a augmenté les réserves des banques à 1 050 milliards de dollars ! Hahahaha !

Je vois d’ici votre expression étonnée : pourquoi le Mogambo rit-il d’une telle folie monétaire ruineuse qui promet de l’inflation Comme s’Il en Pleuvait (CIP) — en particulier de ce rire qui comporte un tel fond de colère et d’indignation (sans parler d’une pointe de mépris). Ce rire n’est peut-être pas si différent du légendaire Rire de Colère, d’Indignation et de Mépris Mogambo (RCIMM), mais avec une hostilité plus prononcée.

La réponse est qu’un rire confus face à l’irréalité est la réaction appropriée au style d’humour qu’on peut trouver dans un exemple classique du Théâtre de l’Absurde, un peu comme un épisode du Bennie Hill Show, mais sans une seule touche d’humour, sans blagues graveleuses, sans pets ni beautés légèrement vêtues se pavanant impudiquement en talons hauts avec cet air caractéristique sur leur adorable visage disant : "je vous veux, Mogambo ! Observez la façon dont je présente mes formes généreuses, me déhanche et me démène sur cette scène, prouvant ainsi ma passion insatiable pour vous !"

Par conséquent, nous obtenons un Théâtre de l’Absurde avec un cauchemar bizarre, kafkaïen, où les dépenses des gouvernements locaux, d’Etat et fédéraux représentent la moitié du PNB, et des autorités qui s’affolent lorsqu’elles sont confrontées à la faillite inévitable et à la ruine totale dues à leurs politiques fiscales stupides, qui n’ont à l’origine été possibles que parce que cette diablesse de Réserve fédérale a créé l’argent nécessaire !

Alors, au lieu de regarder le Théâtre de l’Absurde, nous devrions peut-être regarder la chaîne Histoire pour voir les Leçons Immortelles de l’Histoire (LIH). L’une d’elles est, vous savez, l’effondrement classique de l’économie qui a toujours eu lieu dans la phase finale d’un pays, fonctionnant selon un strict étalon-or, et qui s’endette de manière continue, fonçant vers une banqueroute due à ses dettes énormes, écrasantes et non-remboursables à cause de la corruption des banques et du système bancaire.

Une autre LIH est l’effondrement inflationniste qui a toujours eu lieu dans la phase finale d’un pays, utilisant une monnaie 100% fiduciaire, s’endettant vers une banqueroute en dettes énormes, écrasantes, non-remboursables, et puis essayant de créer encore plus d’argent fiduciaire pour se racheter lui-même sa propre dette en créant plus de dette, créant encore et encore plus d’argent, emportant le prix des produits de consommation courante à des niveaux astronomiques, tout explosant en flammes alors que dans la rue les émeutes éclatent spontanément, tout étant balayé dans l’attaque furieuse de hordes de gens affamés et désespérés.

A présent vous savez pourquoi j’ai ri : c’est le Théâtre de l’Absurde dans la vie réelle ! Et bien que la réalité est que Nous Sommes Sacrément Condamnés (NSSC), j’arrive quand même à rire de cette horreur qui nous menace parce qu’il y a une troisième LIH — et la meilleure : l’or et l’argent-métal règnent toujours en maîtres sur une terre d’argent fiduciaire !

Et comme il est très facile d’acheter de l’or et de l’argent-métal ("voici mon argent, donnez-moi mon métal !") et avec une garantie de profits si monstrueusement démesurés alors que le pouvoir d’achat du dollar est perdu à cause d’une sur-création d’argent, tout ce qu’on peut faire est d’exulter et de s’écrier avec gratitude : "youpi ! Investir c’est facile !"

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