▪ Est-ce que nous vous avons donné toutes nos Prédictions-Plus ? Vous savez, les choses que vous devriez croire, même si elles ne sont pas garanties, à coup sûr, 100% obligées.
En voici une autre :
L’Empire américain a dépassé son sommet.
Nous ne savons pas si c’est vrai ou non. Et ces deux derniers siècles, c’était une erreur que de parier contre les Etats-Unis.
Mais nous sommes au 21ème siècle. Les choses ont changé.
Où est le train le plus rapide du monde ?
Où se trouve le plus haut immeuble de la planète ?
Où le PIB augmente-t-il le plus rapidement ?
Où fabrique-t-on — et vend-on — le plus de voitures ?
Qui a le plus d’ingénieurs jeunes diplômés ? Qui verse le plus de ciment ? Qui produit le plus d’acier ?
Le fait est que les superlatifs sont de moins en moins nombreux à s’appliquer aux Etats-Unis. A moins qu’on ne parle de dettes — dans ce domaine, ce sont les Etats-Unis qui sont les PLUS MEILLEURS au monde !
Quel changement par rapport à quelques années auparavant. Rappelez-vous l’époque où les Etats-Unis étaient au sommet du monde… essayant de pousser les autres pays à corriger leur conduite ? Aujourd’hui, ce sont les Etats-Unis qui s’avachissent… et le reste du monde qui agite son doigt.
Voici ce qu’en dit le Telegraph :
"’Nous ne permettrons pas à nos amis américains de faire disparaître le dollar’, a déclaré M. Mantega [le ministre des Finances brésilien], qui considère la décision du gouvernement US d’injecter 600 milliards de dollars dans son économie comme une tentative injuste d’aider les exportations".
"’Nous pouvons prendre des mesures infinies. L’une d’entre elles consisterait à gérer l’entrée des capitaux spéculatifs à court terme’."
"Ses commentaires suivaient l’annonce par la banque centrale chilienne d’un plan visant à acheter 12 milliards de dollars US sur les marchés internationaux ce lundi, afin de tenter d’enrayer l’appréciation de sa propre devise".
"Le peso chilien a gagné plus de 17% par rapport au dollar US depuis juin, nourri par les augmentations du prix du cuivre, qui est la principale exportation du Chili".
"C’est M. Mantega qui a inventé le terme ‘guerre des devises’ l’an dernier, alors qu’il s’inquiétait des préjudices subis par les exportations brésiliennes. En octobre, il a triplé les taxes sur les investissements étrangers dans certaines obligations, les faisant passer à 6% — une mesure qu’il déclare ‘efficace’".
A présent, ce sont les "républiques bananières" qui agissent de manière responsable. Elles essaient de se protéger.
C’est la Fed US qui a perdu la tête — en essayant d’imprimer de l’argent pour se sortir d’une déflation causée par la dette.
▪ Les économies émergentes se développent rapidement — comme les Etats-Unis au 19ème et au début du 20ème siècle. Dans quelques années, si ça continue, elles dépasseront l’Amérique en tant que plus grandes économies de la planète. Puis, quelques années plus tard, elles auront aussi les armées les plus dangereuses.
Peut-être que ça n’arrivera pas. Nous n’en savons rien. Nous ne pouvons pas vous dire ce qu’écriront les journaux de demain — sans parler de ceux de 2020 ou 2030.
Mais ce n’est pas une prédiction ordinaire. C’est une "prédiction-plus". Vous devriez la croire, même si elle se révèle fausse.
Pourquoi ?
Parce que pour chaque hausse, il y a une baisse…
Parce que tous les empires finissent par décliner…
Parce que les Etats-Unis sont une économie où les coûts, les impôts et les dettes sont élevées, en concurrence avec des économies moins chères et moins chargées de dettes et de taxes.
Parce que les Etats-Unis ont profité de deux siècles de succès ; l’échec ne peut que les guetter quelque part…
Parce qu’ils sont ruinés… avec un déficit de financement se montant à 200 000 milliards de dollars.
Et parce que les actifs américains sont déjà bien valorisés — comme si les Etats-Unis pouvaient s’attendre à être éternellement la puissance hégémonique de la planète.
Parce que… parce que… parce que…
Plus important, les investisseurs achètent encore des obligations US et des dollars en temps de crise. Lorsque la vraie crise arrivera, ils souhaiteront avoir acheté autre chose.