▪ Nous sommes en train d’explorer le site d’un désastre. Il y a des débris partout. Les survivants sont nombreux… mais ils sont peu à ne pas avoir de cicatrices et de blessures ouvertes.
Si l’on mesure correctement l’inflation, les dommages ont été bien pires que ce que réalisent la plupart des gens. A 10% par an, peu de familles de la classe moyenne américaine peuvent s’en sortir. Elles ont perdu des revenus… du pouvoir d’achat… et de la richesse au cours des 20 dernières années.
A quoi est-ce dû ? Est-ce terminé ?
Si l’on en croit la presse financière, un nouvel âge d’or se profile pour la classe moyenne.
L’industrie est censée décoller, grâce à une baisse des coûts du carburant.
L’immobilier — l’actif numéro un pour l’Américain moyen — serait à nouveau en hausse.
Idem pour les actions. Cette année, elles ont grimpé quasiment sans faire de pause. Les investisseurs reviennent sur les marchés, selon les experts.
Pourquoi ? Parce que les obligations puent. La Fed les rachète pour maintenir au plancher les rendements (et les taux longs). Pourquoi se contenter d’un rendement de 2% sur l’obligataire quand on peut obtenir 3% sur les actions ?
Tout va bien pour la classe moyenne, donc. L’immobilier… les actions… l’emploi — tout grimpe.
Mais attendez. Ce n’est pas un nouveau boom qui attend la classe moyenne : c’est une autre arnaque de première classe !
Comment ça ?
C’est pourtant vrai : la classe moyenne est encore la première victime de la plus grande escroquerie du monde. Les autorités américaines créent de la monnaie — plus de 1 000 milliards de dollars par an. Cet argent ne va pas à la classe moyenne. Il va aux zombies.
La classe moyenne n’a pas la moindre idée de ce qui se passe vraiment. Mais chaque dollar créé par les autorités… et distribué aux insiders zombies… coûte à la classe moyenne 50 cents de richesse réelle.
Comment pourrait-il en être autrement ? Doublez la masse monétaire et vous réduisez la valeur de la masse existante par deux. En gros. Cela inclut les salaires, l’épargne, les retraites, les investissements — tout ce qui ne monte pas aussi rapidement que la marée de nouvel argent.
Tel est le tsunami qui a ravagé la classe moyenne. Lorsqu’il s’est abattu — une gigantesque vague de cash et de crédit — tout ce qu’elle avait a été réduit en miettes.
Les salaires ont cessé de croître dans les années 80 ; la classe moyenne s’est tournée vers la dette.
A présent, elle compte sur le gouvernement. Les autorités ont promis plus de soins de santé… de meilleures allocations retraites… plus de renflouages… plus de relances… et une économie plus vigoureuse avec plus d’emplois et des salaires plus élevés.
Mais comment les autorités peuvent-elles fournir tout ça ? En imprimant plus d’argent… et en le transférant en plus grande quantité de la classe moyenne vers la classe moyenne !
La suite dès demain…