La Chronique Agora

Hedge funds : meilleurs résultats trimestriels depuis quatre ans !

▪ D’ores et déjà les statistiques des différentes banques centrales font apparaître le changement du comportement des investisseurs privés : s’éloigner des placements qui n’offrent plus aucun intérêt et se tourner vers des investissements toujours plus risqués. Actuellement, profitent de cette clientèle nouvelle les fonds spéciaux, les fonds indiciels et les hedge funds.

Leurs gestionnaires spéculent sur les marchés des obligations très risquées, sur les marchés émergents et sur les marchés de devises. Ils essaient d’améliorer leurs performances par le biais de produits dérivés, de contrats à terme et de ventes à découvert. On peut se demander si les épargnants savent toujours quels risques ils prennent. Ils semblent avoir oublié ou vouloir ignorer les conséquences de la dernière phase d’intérêt bas : à savoir le développement d’instruments financiers toujours de plus en plus aventureux, MBS, SIV, ABS etc.

Les hedge funds ont publié les meilleurs résultats trimestriels depuis quatre ans

Comme le note le Research Hedge Fund, les hedge funds ont publié les meilleurs résultats trimestriels depuis quatre ans par rapport à l’indice boursier américain S&P 500.

Comment en sont-ils arrivés là alors que leurs performances sont plus que modestes depuis plusieurs années ?

LA LISTE NOIRE DE L'INVESTISSEMENT
Ces quatre placements présentent un danger immédiat pour vos finances : en êtes-vous protégé ?

Pour le savoir, continuez votre lecture…

 

D’abord, ils ont justement joué le dollar américain contre l’euro et le yen. L’orientation donnée par les banques centrales les a encouragés dans ce sens. Depuis plusieurs mois, les présidents des banques centrales n’ont cessé d’assurer au monde entier que l’économie américaine allait se renforcer et que les Etats-Unis allait débuter la normalisation de la structure des taux d’intérêt. En plus, en janvier, Mario Draghi a promis — et confirmé plusieurs fois par la suite — que chaque mois la BCE achètera pour 60 milliards d’euros minimum jusqu’en septembre 2016, voire plus longtemps si nécessaire. La Banque du Japon fait régulièrement le même type de promesses.

Conclusion : QE et NIRP (politique monétaire intérêts négatifs) aussi bien que l’orientation donnée par les banques centrales (guidance) poussent vers les investissements risqués et la spéculation sur les marchés.

Le risque de cette tendance sur les opérations sur titres est largement sous-estimé. Aujourd’hui encore, les conséquences négatives de la situation comparable de 2008 se font toujours sentir.

Recevez la Chronique Agora directement dans votre boîte mail

Quitter la version mobile