La Chronique Agora

Guillaume Boudy : un grand investisseur nous est donné

Guillaume Boudy

57 Mds€ vont être gaspillé par un parasitocrate nommé par Emmanuel Macron. Ce nouveau plan d’investissements d’avenir échouera, comme tous les autres…

Pour Einstein, « la définition de la folie, c’est de refaire toujours la même chose, et d’attendre des résultats différents. »

Si Einstein a raison, Emmanuel Macron est fou. (NDR la première partie de ma phrase est simplement une précaution scripturale vis à vis de la police de la pensée)

Le président vient de nommer un « secrétaire général pour l’investissement » en la personne de Guillaume Boudy.

L’Usine Nouvelle :

« Guillaume Boudy vient d’être nommé Secrétaire général pour l’investissement par le président de la République. Le Secrétariat général à l’investissement est la nouvelle dénomination du Commissariat général à l’investissement, depuis le décret du 18 décembre 2017. »

La mission de Guillaume Boudy – s’il l’accepte – consiste à « investir » 57 Mds€ sur les thèmes sur les thèmes « de la transition énergétique, de la formation, de la transformation numérique de l’Etat et de l’innovation ».

Que sait cet énarque quinquagénaire – auparavant secrétaire général du ministère de la Culture sous la présidence de Sarkozy – que ne sachent pas des milliers d’investisseurs privés qui placent leur propre argent et espèrent un véritable retour sur investissement ? Mystère et boule de gomme…

« En 1987, uUn vétéran de la Bourse m’a révélé LE secret qui pourrait changer la vie de milliers de retraités, présents et futurs…

Il l’appelait :

Le Plan Brongniart »

Voici mon premier conseil de 2018. Il est gratuit, profitez-en : fuyez tout ce dans quoi Emmanuel Boudy va « investir ».

Areva, EDF, Orange… nos fleurons du capitalisme d’Etat déçoivent plutôt leurs actionnaires.

Tous les « grands plans » fruits des cervelles de nos parasitocrates ont toujours échoué. Tous…

Ce sont ces échecs qui devraient figurer aux cours de l’ENA, échecs auxquels il faudrait rajouter le Concorde, le Minitel et tous ceux que j’oublie.

Si Guillaume Boudy n’était pas fou, il devrait faire la déclaration suivante :

Monsieur le Président,

Je suis très honoré de votre confiance. Toutefois, pour mener au mieux ma mission, je m’engage à ne rien faire et à exhorter mes services à faire de même.

Ce sont les gens qui gagnent de l’argent et placent leur propre argent qui sont les plus aptes à investir et les plus attentifs à leur retour sur investissement.

Voyez-vous, si j’investissais cet argent que je n’ai pas gagné et que la République emprunte ou extirpe de ses contribuables, je serais moins qualifié que ces investisseurs car je ne serai pas puni de mes erreurs.

N’étant pas pénalisé par mes pertes, je suis irresponsable et incapable d’apprendre de mes éventuelles erreurs.

En ne faisant rien, je ne vous coûte pas plus cher qu’aujourd’hui et je vous évite pertes, gaspillages et mécontentements.

Si l’Etat « investissait » fructueusement, depuis le temps, nous devrions constater un retour sur investissement.

Hélas, il n’en est rien. En tant qu’employé à la Cour des comptes, je puis vous certifier que la dette nationale grossit, que les intérêts s’alourdissent et que depuis plus d’un demi-siècle le « retour sur investissement » de l’argent des contribuables se fait attendre.

Avant de me dévouer à ma nouvelle mission qui consistera à ne rien faire, je voudrais cependant, Monsieur le Président, vous faire une proposition constructive.

Nous sommes démocrates et devons l’être jusqu’au bout. Puisque nous respectons le choix et le jugement des citoyens pour élire un représentant, nous devons l’accepter aussi pour choisir un investissement.

Les nouveaux sites de financement participatif permettent à chacun de choisir les entreprises auxquelles il souhaite prêter ou dans lesquelles il souhaite investir. Il serait juste que les fruits de ces placements bénéficient de la même taxation favorable que celle du livret A afin de récompenser cet investissement populaire dans ce que chacun estime être un « investissement d’avenir ».

Dans l’attente que cette proposition recueille un avis favorable, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’assurance de mes sentiments très dévoués.

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