Les dirigeants des grandes économies mondiales se sont mis d’accord pour lutter contre les « inégalités ». On peut surtout compter sur eux pour continuer à dépenser… et enrichir les déjà riches.
On peut dire que le sommet du G7, qui s’est tenu en Cornouailles la semaine dernière, a été profitable pour certains.
Voici ce qu’en dit le Financial Times :
« Biden remporte l’appui des dirigeants du G7 pour ‘continuer à dépenser’.
[…] les dirigeants occidentaux ont rejeté l’austérité dans un monde post-Covid et se sont engagés à s’attaquer aux inégalités en interne et à l’étranger. »
Que répondre à cela ? Y a-t-il un degré de sarcasme à la hauteur de la tâche ?
Avec des chiffres de l’inflation en hausse… des niveaux de dette qui commencent à dépasser ceux de la Deuxième guerre mondiale… et des déficits que même un trou m***ique aurait honte d’admettre…
Notre complice de longue date, Dan Denning, nous donne quelques chiffres supplémentaires :
« Avez-vous vu les chiffres du déficit US ? 2 600 Mds$ de revenus en mai, pour 4 700 Mds$ de dépenses. Le calcul : 2 100 Mds$ de déficit. »
On ne se serre pas la ceinture
On pourrait penser que les dirigeants feraient preuve d’un peu de retenue. De modération. Voire se serreraient la ceinture d’un petit cran.
De « l’austérité » – également appelée « ne pas dépenser de l’argent qu’on n’a pas en gabegies inutiles de toute façon », – voilà ce que la situation requiert.
A la place… le marathon de dépenses se poursuit.
Et pourquoi ? Pour « s’attaquer aux inégalités » ?
Ben voyons. Les dirigeants américains, qui ont fait passer (selon nos calculs approximatifs) 30 000 Mds$ vers les 10% les plus riches de la population, vont désormais régler le problème des « inégalités ».
Comment ? En coupant les jambes de grands, en faisant maigrir les gros, en forçant les plus intelligents à regarder la télévision pour réduire leur QI ?
Non, cher lecteur, le lissage se fera par l’argent… et, comme le reste du programme de relance, frauduleusement.
Inflation intentionnelle
Nous avons vu que « l’inflation » n’est pas seulement une question de hausse des prix à la consommation. C’est une « inflation » intentionnelle de la monnaie elle-même – de la contrefaçon.
Ce n’est pas la hausse des prix qui cause les dégâts. C’est la fraude qui la sous-tend.
Dans tout le monde occidental, les autorités volent délibérément les gens en imprimant de la fausse monnaie et en prétendant qu’elle est vraie.
Comme si cela ne suffisait pas, elles mettent aussi tout en place pour que l’économie subisse une catastrophe faite d’inflation galopante (qui y mettra fin ? Pas les élites !)… de bulles… de krachs… et de gabegies à n’en plus finir.