La situation sur le front de l’inflation paraît bien sombre en cette fin d’année, mais quelle sera la situation dans un avenir proche, après les interventions des autorités pour résoudre ce problème qu’elles ont causé ?
Hier, nous nous sommes lancé dans un exercice de prédiction d’où nous excluons tout optimisme naïf, pour mieux cerner l’ampleur de la catastrophe à venir.
Notre premier chapitre dans ce récit s’intéresse aux prix, et où ils iront d’ici quelques années… ou quelques dizaines.
Tous les chiffres sur les étiquettes semblent multipliés par dix. Certains rayons sont vides. A la Maison Blanche, le président Buttigieg annonce que la cause en est « les perturbations de la chaîne d’approvisionnement ».
Puis l’hiver approche.
« Quelque chose ne tourne vraiment pas rond » vous dites-vous.
« La nature se retourne contre nous. »
Mais la faute n’en est pas à nos étoiles ; elle en est à nous-mêmes.
Une transition coûteuse
Cela va au-delà de la livre de bœuf à 50 $ ou d’une facture mensuelle d’électricité à 1 000 $ : ce cauchemar, au beau milieu de l’hiver, s’aggrave encore.
En vous rendant à la station-service, vous faites un détour pour éviter un groupe de manifestants/émeutiers qui brûle des pneus au milieu de la route. Vous n’avez pas envie qu’ils vous arrêtent. Ils vous sortiront de la voiture pour vous battre à mort au beau milieu de la route. Et ensuite, quand vous découvrez les prix de l’essence à la pompe, vous avez peut-être des envies de meurtre, vous aussi : il y a encore une semaine, vous avez payé 10 $ le litre d’essence.
Maintenant, il est à 13 $.
Ensuite, il n’y a plus d’essence du tout.
A quoi vous attendiez-vous ?
Les principaux chefs de gouvernement s’étaient embarqués dans une « Grande Transition » visant à renoncer aux combustibles fossiles. A la Cop 26 sur le changement climatique, la conférence organisée par les Nations-Unies, ils avaient envisagé de réduire de moitié l’utilisation du gaz, du charbon et du pétrole avant 2035.
La secrétaire du Trésor américain, Janet Yellen, avait déclaré que cela coûterait 150 000 Mds$.
Cependant, toutes les grandes nations enregistraient déjà d’énormes déficits. La seule façon de financer cette « transition » – ainsi que les merveilleux programmes « d’infrastructures sociales » – consistait à imprimer de l’argent.
La guerre froide sur les combustibles fossiles
C’est ainsi que les grandes nations ont allumé la mèche des deux côtés d’un bâton de dynamite.
C’était grâce aux combustibles fossiles que l’on pouvait nourrir, habiller et loger 8 milliards de personnes.
En 1900, il y avait moins de 2 milliards d’habitants sur la planète. L’énergie solaire, capturée dans le pétrole, le gaz et le charbon, avait permis de quadrupler la population.
En retirant ce combustible fossile, qu’allaient manger les six milliards de personnes en plus ? Où allaient-elles vivre ? Comment allaient-elles se chauffer ?
Allaient-elles payer cette transition avec de l’argent falsifié ? Même en 2021, le taux d’inflation était de 6%, aux Etats-Unis. N’était-il pas logique qu’en imprimant encore plus d’argent, l’inflation s’aggraverait ?
Les politiciens avaient déclaré qu’ils remplaceraient le pétrole, l’essence et le charbon par des énergies solaire, éolienne et géothermique. Mais, en 2021, les « énergies renouvelables » ne représentaient en réalité que 5%, environ, de l’offre énergétique totale du monde, après quatre décennies d’investissements et de développement.
Pour ne rien arranger, les tracteurs ne fonctionnaient pas à l’énergie solaire ou éolienne, mais à l’essence, qui était devenue rare.
En quoi était-ce mystérieux ?
Lorsque les gouvernements ont coupé les sources d’énergie traditionnelles… tout en subventionnant et en finançant les énergies « vertes » à grands renforts de milliers de milliards d’argent fraichement imprimé, ils ont déclenché des perturbations du côté de l’offre qui se sont révélées… fatales.
A demain pour découvrir le tragique dénouement.