Retour au calme sur le front des obligations souveraines européennes. Voici ce qu’en dit The Wall Street Journal ce matin dans un article intitulé French Debt Disconnection (la déconnexion de la dette française) :
« Tous ceux à qui vous parlez sont certains que Le Pen ne sera finalement pas élue mais chat échaudé craint l’eau froide. (…).
Sur le marché des changes, l’euro a progressé de 1,2% depuis le début de l’année, suggérant que la monnaie commune n’est pas valorisée pour un choc politique.
Les gens ne sont pas vraiment inquiets par un risque à court ou moyen terme d’un éclatement de l’euro (…)
Il y a toutefois quelques signes d’incertitude (…) des investisseurs se protègent contre une baisse de l’euro (…) ils sont sceptiques quant à l’exactitude des sondages« .
L’or a du souci à se faire… Cette nouvelle « valeur refuge » gagne en popularité — et pourrait vous aider à protéger votre argent tout en procurant des plus-values potentiellement considérables.Cliquez ici pour en savoir plus. |
Nous prenons avec plaisir cette accalmie mais nous constatons que le dossier grec devient houleux, que les Bataves doivent voter le 15 mars, que la majorité des Français ne sont pas désireux de faire maigrir leur État. Tout ceci alors que Mario Draghi doit réduire ses achats obligataires de 80 Mds€ par mois à 60 Mds€ par mois en avril.
L’avenir de l’euro ne dépend pas que de la France. Alan Greenspan, l’ex-président de la Fed, s’est livré sur ce sujet et est sombre sur le devenir de cette monnaie commune, comme il nous l’a dit clairement (pour une fois). Pour en savoir plus, cliquez ici.
Nous préférons donc camper sur nos positions : de l’or en assurance (comme dit Greenspan, jamais quelqu’un n’a refusé de l’or en paiement de quelque chose), pas de fonds d’assurance-vie en euro et, pour échapper à une crise bancaire ou financière qui serait le contrecoup d’une crise monétaire, débancarisation de notre épargne.
Je vais vous faire une confidence, cher lecteur, nous allons bientôt vous proposer un nouveau service qui devrait vous aider concernant ce dernier point. Notre constat est le suivant : il y a de beaux projets dans l’économie réelle qui ont besoin d’argent. Le crédit gratuit, les 80 Mds€ par mois de la Banque centrale européenne, rachète de la dette existante pour en faire baisser les taux, ce qui renchérit actions et obligations mais n’aide pas les entrepreneurs. Les banques commerciales sont quant à elle occupées à réduire la voilure et à diminuer leur effet de levier.
Mais nous ne vivons pas que dans un monde cruel. Le crowdfunding se développe et les sites regroupant les demandes de prêts ou de financement en capital s’étoffent. Ils sont maintenant agréés par l’AMF ou l‘ACPR.
Prêter judicieusement au travers de ce canal vous permet de retrouver un rendement supérieur à 5% par an sur un horizon d’environ deux ans.
Investir dans une entreprise un ou deux ans avant son rachat par une concurrente ou son introduction en bourse vous permet de décupler votre mise, des plus-values exceptionnelles, en contrepartie, c’est vrai, d’une immobilisation durant ce laps de temps. Mais on n’a rien sans rien.
Comment sélectionner les meilleurs projets, ceux qui présentent le ratio risque rendement le plus favorable ? Ce sera tout l’objet de ce service. Ne croyez pas que nous allons nous lancer dans de folles aventures : la première entreprise que nous avons choisie prévoit à l’horizon 2019 un résultat net de 50% grâce à l’automatisation d’une tâche jusque-là dévolue à des experts bac +12 !
Vous en saurez plus sur ce nouveau projet dès la semaine prochaine. Que ce soit en prêt ou en financement participatif, notre objectif est que vous retrouviez un rendement décent de votre épargne… tout en échappant au circuit bancaire traditionnel sur lequel plane toujours la menace d’une taxe Lagarde en cas de nouvelle crise.