Par Alain Baillon (*)
Les PME représentent près de 65% de l’économie hexagonale, mais moins de 1% des actifs des Français. Une fois par an, elles vous ouvrent leurs portes… alors participez à leur croissance !
Investissez utilement et profitablement
Les FCPI et FIP sont des fonds qui vous permettent d’accompagner des PME dans leur croissance, et d’investir dans des segments porteurs :
– les FCPI sont investis à 60% min. (dont 40% min. en non coté) dans des entreprises innovantes et labellisées par l’ANVAR/OSEO.
– les FIP sont investis à 60% min. en PME régionales françaises (matures) et à 10% dans des entreprises constituées depuis moins de cinq ans.
– FIP et FCPI sont peu sensibles aux aléas boursiers puisque les entreprises sont choisies pour leur valeur intrinsèque et ne cotent pas.
– et… ils offrent des avantages fiscaux — que nous allons détailler plus loin.
Laissez le temps aux entreprises de grandir
De nouveaux FCPI et FIP sont ouverts à la souscription chaque fin d’année. Ils doivent constituer leur portefeuille dans les deux ans qui suivent et auront une durée de vie de 8 à 12 ans durant laquelle vous devrez conserver vos parts (sauf en cas de décès, d’invalidation ou de licenciement).
Ce sont donc des investissements de longue durée, ce qui est logique car il faut laisser le temps aux entreprises de grandir pour valoriser correctement le portefeuille.
Trois avantages fiscaux
Au moment où Bercy étudie pour 2008 un projet d’impôt minimum et de réduction des "niches fiscales", prenez les devants : une souscription maximale en 2007 pourrait s’avérer une sage précaution ! Les avantages fiscaux sont importants :
a. Un IR réduit jusqu’à 12 000 euros : les souscriptions à des FCPI et/ou FIP ouvrent droit à une réduction d’impôt sur le revenu de 25% du montant des versements effectués (droits d’entrée inclus) pour chaque type de fonds :
– 12 000 euros pour les célibataires (3 000 euros de réduction d’impôts),
– et 24 000 euros pour les couples mariés ou partenaires d’un Pacs.
Pour bénéficier de la réduction d’impôt, le porteur doit s’engager à conserver ses parts pendant cinq ans (durée fiscale). Dans le cas d’une donation, vous ne perdrez pas le bénéfice de la réduction d’impôt si le donataire conserve lui-même les titres pendant cette durée.
b. La réduction d’ISF jusqu’à 10 000 euros : Les FIP "spécial ISF" (créés par la récente Loi TEPA) vous permettront de profiter d’une réduction d’ISF qui sera de 50% des investissements nets effectués dans le FIP, ramenée à la fraction X de l’investissement en sociétés éligibles et plafonnée à 10 000 euros par an.
En pratique, nous attendons toujours les textes d’application mais la date limite de souscription à ces FIP "spécial ISF" sera celle de dépôt des déclarations ISF (à priori le 15 juin 2008). Patience donc !
c. L’exonération des plus-values : FCPI et FIP bénéficient de l’exonération des plus-values (qui restent soumises aux prélèvements sociaux).
Comment avoir accès aux meilleurs FCPI et FIP ?
Il est essentiel de s’adresser à de bonnes maisons de gestion tant les performances sur les FCPI et FIP divergent. Mais le bilan est formel : les grands réseaux ne se distinguent pas et la palme revient à de petites sociétés spécialisées.
Votre banque pourra donc vous proposer ses "fonds maison"… mais ce ne sont pas nécessairement les meilleurs !
Nous verrons prochainement quels FIP ou FCPI j’ai choisis personnellement, avec notamment deux FCPI thématiques orientés sur l’environnement et l’innovation durable et socialement responsable.
J’espère qu’ils vous plairont ! Vous pourrez ainsi allier tous leurs avantages à des investissements "utiles".
Nous en reparlerons bientôt, mais comme les souscriptions doivent se faire avant la fin décembre, n’hésitez pas à me contacter dès à présent en venant de la part des Publications Agora pour avoir plus d’informations sur ces dossiers ! Vous bénéficierez de conditions de souscription très avantageuses.
Meilleures salutations,
Alain Baillon
Pour la Chronique Agora
(*) Spécialiste de l’assurance-vie et de la gestion de patrimoine, Alain Baillon dirige depuis quelques années en toute indépendance son propre cabinet de Conseil en gestion sociale et patrimoniale et courtage en assurance. Il participe régulièrement à des conférences sur l’assurance-vie et sur l’élaboration d’une stratégie patrimoniale saine, équilibrée et efficace. Il a également contribué à la Lettre de l’Oxford Club, au Grand Guide du Métier de Consultant, et à Vos Finances – La Lettre du Patrimoine.
[NDLR : Aux Publications Agora, nous avons été convaincus par le professionnalisme et le sérieux d’Alain Baillon. Nous avons donc négocié pour vous la possibilité de bénéficier de ses conseils dans des conditions tout à fait exceptionnelles : des frais d’entrée près de deux fois moins chers que les conditions standard, des réductions sur les diverses prestations, des formules de suivi personnalisées… N’attendez plus pour mettre votre patrimoine entre les mains d’un professionnel vraiment indépendant : contactez la-redaction@publications-agora.fr pour plus de renseignements.]