La Chronique Agora

Etes-vous un zombie ?

▪ Commençons notre chronique de ce jour par une précision : nous ne savons jamais exactement ce qui se passe. Personne ne le sait.

Tout ce que nous pouvons faire, c’est ouvrir les yeux et regarder… d’un côté puis de l’autre… à travers le miroir obscur, puis clair.

Ceci était dit, la Grande Guerre zombie est de notre propre invention.

Elle décrit les forces en présence et ce qui est vraiment en jeu.

 

Pourquoi mener un combat aussi désespéré pour maintenir le gonflement de la bulle du crédit ?

Par exemple, pourquoi mener un combat aussi désespéré pour maintenir le gonflement de la bulle du crédit ? Pourquoi ne pas laisser échapper un peu d’air et permettre aux prix des actifs de chuter ?

Parce que les forces d’un côté — les zombies, les compères et les autorités — veulent dire aux gens quoi faire puis vivre à leurs dépens. Or dépenser de l’argent qui ne leur appartient pas est l’une des façons d’y parvenir.

Où obtiennent-ils l’argent ?

De la création de crédit — que les banques centrales peuvent influencer (mais jamais entièrement contrôler) en fixant les taux d’intérêt.

▪ Mais qui se trouve de l’autre côté de la bataille ?
« Des citoyens honnêtes et travailleurs », pourrions-nous dire. Sauf qu’ils n’ont pas besoin d’être particulièrement travailleurs. Nombre d’entre eux ne se fatiguent pas forcément.

Et honnêtes ?

Pas nécessairement. Il se peut qu’ils fraudent aux impôts ou qu’ils trompent leur femme ; nous n’en savons rien.

Tout ce que nous pouvons dire avec certitude, c’est qu’ils ne sont pas des zombies, des compères ou des gros bras du gouvernement.

En revanche, il y a plein de gens honnêtes et travailleurs — y compris parmi nos cher lecteurs — qui font partie de ce que nous appelons « zombies » sans que ce soit aucunement de leur faute.

D’une certaine manière, une personne qui laisse sa voiture sur une place de parking pour handicapés profite d’un privilège zombie

D’une certaine manière, une personne qui laisse sa voiture sur une place de parking pour handicapés profite d’un privilège zombie : quelqu’un a été obligé de lui préparer cette place.

Les enseignants, les pompiers, les soldats, les employés du secteur hospitalier, les comptables — toute une gamme de gens travaillant dur pour une journée honnête — peuvent être zombifiés aussi.

C’est-à-dire que leur travail pourrait être superflu, improductif ou mal évalué, grâce à l’intercession gouvernementale.

Dans de nombreux cas, en l’absence d’un marché actif pour leurs services, c’est impossible à savoir. Une institutrice dans une école publique peut faire un excellent travail, par exemple, tout en étant payée moitié moins bien que son homologue en école privée.

On pourrait dire qu’elle est « à demi-zombie ».

Alors ne prenons pas les choses trop personnellement… et examinons plutôt la nature du système : rendez-vous demain !

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