La Chronique Agora

L’économiste, fléau des temps modernes !

▪ Ah oui… et notre nouveau livre expliquera aussi pourquoi les économistes sont complètement incompétents. Ils affirment connaître des choses impossibles à vraiment connaître… et être capables de faire des choses auxquelles ils ne parviendraient pas en un million d’années. Résultat de leurs vanités et illusions : des milliers de milliards de dollars ont été vaporisés dans le PIB mondial… des milliards de personnes sont plus pauvres… leurs vies plus courtes, plus difficiles… avec moins de choses.

Les économistes ont été en grande partie responsables — généralement par le rôle qu’ils ont eu dans les décisions politiques — de la gigantesque bulle du crédit qui a porté le ratio dette/PIB américain de 112% en 1972 à 296% en 2008. Ils ont dit aux autorités qu’elles avaient besoin d’une devise « flexible ». Le résultat, bien entendu, a été une devise qui n’était flexible que dans un sens — elle s’étirait… sans jamais revenir à son état d’origine. Le crédit a été multiplié par 50 au cours des 50 dernières années.

Ensuite, lorsque la bulle de dette a éclaté en 2008-2009, les économistes sont à nouveau intervenus… cette fois-ci pour empêcher le secteur privé de corriger la situation. Au lieu de laisser un krach et une courte dépression effacer rapidement l’excès de dettes, les autorités ont mis en place une « dépression contenue » qui pourrait durer pendant des décennies.

Qu’est-ce qui contient une dépression ? Plus de crédit !

Déficits… renflouages… subventions… et les taux d’intérêt les plus bas de l’histoire. On peut regarder partout dans le monde développé ; le taux d’intérêt le plus élevé offert par les banques centrales pour de l’argent à court terme n’est que de 0,75%.

▪ Et les dégâts continuent
A présent, les économistes annoncent que les mesures prises par les Etats-Unis en termes d’impôts pourraient dégringoler de la « falaise fiscale » à la fin de l’année. Les taux d’imposition grimperont. Les réductions de dépenses automatiques baisseront brutalement. Cela permettra à la dépression de se sauver de sa cage… c’est du moins ce qui les inquiète.

« Arrêtez avant qu’il ne soit trop tard, » disent-ils.

Au Pentagone, par exemple, les sous-traitants sont contraints de s’inquiéter : leur prochaine usine à gaz pourrait être annulée. Les coupes dans le budget militaire menacent le programme de « guidage stratégique » de Barack Obama, déclare un article dans le Financial Times. De plus, un million d’emplois pourraient être perdus ! Les Etats-Unis chuteraient dans une véritable dépression !

Si seulement !

Depuis le début de la crise, la dette du secteur privé a baissé… mais seulement à 250% du PIB. C’est encore deux fois supérieur à ce qu’elle était quand les Etats-Unis avaient une devise honnête. Une bonne partie de cette dette doit être « mauvaise » — dans le sens où elle ne pourrait supporter une crise financière… ou elle ne serait pas encore en vie sans les interférences maladroites des autorités. Voilà pourquoi la Nature, dans sa sagesse, nous fournit des épisodes spontanés de nettoyage de dette… également connus sous le nom de dépressions.

A suivre…

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