La Chronique Agora

Dystopie post-caniculaire

dystopie, transition énergétique, voiture électrique, Chine

Imaginez un court passage en voiture électrique dans les bouchons de l’heure de pointe. Pure science-fiction… ou récit d’anticipation ?

Le rouleau compresseur médiatique mainstream, relayé sur les réseaux sociaux par une génération spontanée de météorologues – reprenant les mêmes éléments de langages anxiogènes et outranciers – ont uni leurs efforts tout au long de l’été pour porter le narratif « réchauffiste », en falsifiant les chiffres sans vergogne, en saturant les cartes météo de couleurs apocalyptiques, et en faisant tout un battage sur les « records battus » annonciateurs d’une planète « où vivre se transforme en survivre ».

Comment ne pas faire le parallèle avec l’opération d’ingénierie sociale mise en œuvre pour le Covid, avec une sorte d’épidémie d’épisodes de chaleur mortelle pour la végétation, des médecins de plateau – du climat cette fois – affirmant sans l’ombre d’un doute que tout va s’aggraver et qu’il faut urgemment changer nos habitudes et punir les pollueurs.

Et comme pour les « morts Covid », chaque soir les journaux télévisés déroulaient le nombre de records de température battus dans la journée, comme, en son temps, Jérôme Salomon venant annoncer au JT de 20h de nouveaux records de décès.

Et voilà qu’à peine revenu de congé, le vacancier – cet inconscient qui fait brûler notre planète – se voit signifier par notre ministre de la Santé (mais également par Joe Biden) qu’il doit se préparer à reporter un masque de papier car un nouveau variant, sinon une nouvelle pandémie, va nous tomber dessus cet automne.

Et inutile de fuir en voiture, vous n’irez pas loin… vue l’autonomie réduite des véhicules « zéro émissions » !

Ne le prenez pas trop à la légère, nous n’en sommes qu’au tout début de la dystopie si nous confions notre sort à des intelligences artificielles tombant entre les mains de décideurs non élus (ou élus mais qui trahissent leur parole) et sur lesquels nous n’exerçons plus aucun contrôle.

Scénario électrique

Imaginez être contraint – comme les nouveaux taxis de Londres depuis le début de l’année – de circuler dans une voiture électrique : vous êtes coincé dans un bouchon à une heure de pointe, vous avancez au pas, il fait chaud, votre batterie se décharge rapidement parce que la conduite automatique est activée et que la clim’ est à fond, et vous n’êtes même plus sûr de pouvoir parcourir les 50 km restants.

Pour évacuer votre frustration, vous profitez d’un arrêt à un feu rouge un peu long pour rédiger un « tweet » pas sympa qui écorche le constructeur (qui a largement surestimé l’autonomie) et donnez des noms d’oiseaux aux politiques qui ont cédé aux pressions des khmers verts « anti-bagnole ».

Erreur fatale : votre coup de gueule est jugé « haineux » par la police de l’opinion (mise en place au nom de l’UE), votre remarque sur l’autonomie est qualifiée de « désinformation » (le constructeur qui se montre très généreux avec les fonctionnaires de Bruxelles et qui négocie directement par SMS secrets avec les responsables à la Commission ne saurait avoir menti ni bidonné les tests).

C’est donc une double infraction aux nouvelles règles européennes de contrôle des contenus sur internet.

Votre IA embarquée reçoit instantanément l’instruction de verrouiller les portes du véhicule et de vous emmener directement vers le « centre de réhabilitation » le plus proche, situé à 4 km de votre position actuelle (repérée à 1 mètre près, n’essayez même pas de vous échapper en brisant une vitre, des brigades motorisées vous tomberaient dessus en 2 minutes et cela aggraverait singulièrement votre cas).

Bilan de la séquence : pour vous, problème d’autonomie résolu… et pour l’Etat, le PV de 135 € plus les 1 500 € de frais de stage de « reformatage citoyen » pour récupérer 50 points de crédit social (soit une durée minimum de 5 jours) est déjà prélevé automatiquement sur votre compte.

Ah oui, j’oubliais, 5 jours de congé sans solde après signalement de l’incident auprès de votre employeur… et perte de points de priorité pour vos enfants dans l’algorithme Parcoursup en cas de récidive.

Cela vous fait penser à de la science-fiction ?

C’est déjà une réalité en Chine !

Nos plus hautes autorités européennes en rêvent depuis le Covid et n’attendent que la bonne occasion pour avancer leurs pions.

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