Selon une étude de Brookings, l’éducation d’un enfant coûte 310 000 dollars. Vous pourriez dépenser beaucoup plus – en envoyant vos enfants dans des écoles privées et des établissements d’enseignement supérieur coûteux. Mais on peut aussi dépenser beaucoup moins.
Pauvre Joe Biden. Il est devenu vieux.
Le New York Times s’interroge sur la personne qui pourrait prendre la place de Joe :
« Kamala Harris pourrait gagner cette élection. Laissons-la faire.
La voie évidente et logique pour sortir du pétrin dans lequel nous a mis le président Biden avec sa performance désastreuse lors du débat, est qu’il tire sa révérence avec honneur, et qu’il soutienne sa jeune, vigoureuse et talentueuse vice-présidente pour prendre sa place. »
Qui sont les autres candidats les plus en vue pour remplacer le vieux Joe ? Michelle Obama. Hillary Clinton.
Et Dr. Jill Biden, dans tout ça ? Le New York Times rapporte qu’elle est peut-être aujourd’hui la personne la plus puissante de Washington, c’est elle qui décide si son mari reste ou s’en va :
« Dans les premiers instants d’angoisse qui ont suivi sa prestation rauque, décousue et parfois incohérente, Biden s’est tourné vers sa femme, Jill Biden.
Le message de la première dame était clair : ils resteraient dans la course. Selon ses proches, elle aurait dit qu’il s’agissait simplement d’une mauvaise nuit. Et les mauvaises nuits ont toujours une fin.
Mme Biden a donc passé les 24 heures qui ont suivi le débat à mettre à l’épreuve ses décennies d’épouse politique, en se montrant confiante, tout en faisant l’éloge de son mari avec effusion. »
Notre objectif est de relier les points entre eux. Nous appelons notre système une « démocratie ». Mais est-il vraiment si différent ?
Et qu’est-il arrivé aux patriarches blancs et masculins ? Sont-ils tous devenus des vieillards faibles et maladroits ?
Marine Le Pen en France. Georgia Meloni en Italie. Claudia Sheinbaum au Mexique. Et aux Etats-Unis, les femmes sont attirées par la Maison-Blanche comme des zombies par de la chair vivante. Et à mesure que les femmes s’élèvent, les taux de natalité chutent.
La BBC tire la sonnette d’alarme :
« Le monde est mal préparé à l’effondrement mondial des naissances qui, selon des chercheurs, devrait avoir un impact « stupéfiant » sur les sociétés.
23 pays, dont l’Espagne et le Japon, devraient voir leur population diminuer de moitié d’ici à 2100.
Les pays connaîtront également un vieillissement spectaculaire, avec autant de personnes atteignant l’âge de 80 ans qu’il y a de naissances. »
Un taux de natalité d’environ 2,2 enfants par femme est nécessaire pour maintenir une population stable. Or ce taux n’est que de 1,8 en Irlande et en France. Au Royaume-Uni, il n’est que de 1,6. Et au Canada, il n’est que de 1,5. En Italie et au Japon, les bébés sont encore plus rares, avec 1,3 naissance par femme. La Corée du Sud n’a pratiquement pas de bébés, avec moins d’un par femme.
Les femmes ont moins d’enfants.
Ou, pour être plus exact, moins de femmes ont des enfants. Celles qui ont des enfants semblent le faire à peu près au même rythme qu’auparavant, mais de plus en plus de femmes n’ont tout simplement pas d’enfants. Au Japon, dans les années 1970, par exemple, il était rare qu’une femme n’ait pas d’enfants. Aujourd’hui, une femme sur trois est « stérile ».
Pourquoi ? Les sondages indiquent qu’environ 10% d’entre elles ne veulent pas avoir d’enfants. Mais la plupart d’entre elles n’en ont tout simplement pas le temps. Elles sont occupées par leur carrière… ou n’ont pas trouvé de partenaire convenable… ou ne sont pas prêtes financièrement ou émotionnellement.
Certains commentateurs insistent sur le fait que la baisse des taux de natalité a un lien avec l’économie ou les salaires. Il est vrai qu’élever un enfant coûte cher. Une étude de Brookings a chiffré à 310 000 dollars le coût total de l’éducation d’un enfant jusqu’à l’âge adulte. On peut dépenser beaucoup plus, en envoyant ses enfants dans des écoles privées et des établissements d’enseignement supérieur coûteux. Mais on peut aussi dépenser beaucoup moins. Les personnes qui disent qu’elles « ne peuvent pas se permettre d’avoir des enfants » veulent probablement dire qu’elles ne sont pas prêtes à faire les compromis nécessaires.
Il y a aussi les « coûts cachés » de l’éducation des enfants. Outre l’investissement en argent, les enfants prennent du temps. Refuser à ses enfants de passer du temps avec eux, revient à refuser de semer dans un champ fertile : la récolte risque d’être médiocre.
Une de nos amies a écrit un livre intitulé The Price of Motherhood (le prix de la maternité). Elle note qu’une femme sacrifie souvent ses meilleures années… alors qu’elle pourrait embellir son CV et développer ses compétences professionnelles. Selon les chercheurs, c’est la véritable raison pour laquelle les salaires des femmes sont inférieurs à ceux de leurs homologues masculins : les femmes sont plus susceptibles de s’absenter de leur travail pour s’occuper de leurs enfants.
Vers les années 1970, la généralisation de la contraception a permis aux femmes d’éviter de tomber enceintes. Leurs possibilités se sont accrues… mais leur imagination a fait défaut. Elles ne voulaient pas « rester à la maison et faire des biscuits », comme l’a dit Hillary Clinton. Elles voulaient jouer un rôle actif dans ce qu’elles pensaient être un monde plus intéressant ou plus important – un « monde d’hommes ».
Comme Hillary, beaucoup ont raccroché leurs tabliers et ont commencé à porter des costumes pantalons. Elles ont retardé la naissance de leurs enfants afin de pouvoir siéger dans les facultés de droit, les sièges des Etats et les sièges des entreprises. Aujourd’hui, elles sont nos maires, nos conseillères municipales, nos affairistes… nos amélioratrices du monde… nos attachées de presse et nos secrétaires au Trésor de la Maison-Blanche… nos fraudeuses, et nos candidates à l’élection présidentielle.