La Chronique Agora

Pourquoi le Dow Jones devrait-il encore grimper ?

▪ Le Dow a grimpé. L’or a baissé.

Qu’est-ce que ça nous apprend sur ce qui nous attend ? Rien.

Même sans rien connaître de l’avenir, ceci dit, nous sommes de plus en plus nerveux. Plus nous observons la situation, plus nous voyons de dangereuses distorsions et illusions causées par les actions des banques centrales.

Allez-y, demandez-nous ce qui attend l’économie américaine. "Pas la moindre idée", sera notre réponse du tac-au-tac.

Quand l’assouplissement quantitatif prendra-t-il fin ? "Hé… pour qui nous prenez-vous ? Une sorte de devin ?"

Les actions vont-elles grimper ou baisser ? "Si nous connaissions la réponse… vous croyez vraiment que nous vous la donnerions ?"

L’ignorance est plus précieuse que la connaissance — parce qu’elle est bien plus précise et fiable

Non, cher lecteur, l’ignorance est plus précieuse que la connaissance — parce qu’elle est bien plus précise et fiable. Nous ne savons pas ce qui va se passer sur les marchés boursier… ni ce qui va advenir des taux d’intérêt. Toutefois, cela ne nous empêche pas de tenter de comprendre les faits qui se trouvent juste sous nos yeux… dès maintenant.

Nous observons les marchés américains, par exemple, et nous restons bouche bée. Le Dow est proche d’un sommet record. Le S&P 500 aussi, s’échangeant à un PER moyen de près de 20.

Qu’est-ce qui justifie des cours aussi élevés ? Pas les bénéfices actuels. Le rendement des actions, lui aussi, implique la prescience. A peine supérieur à 2%, il est seulement à moitié aussi élevé que le niveau d’inflation tel que mesuré par le MIT.

Dans le même temps, nous notons qu’un dollar de dividendes de Gazprom coûte seulement la moitié. En termes de revenus de l’entreprise, on obtient plus de 10 fois plus.

Où est la différence ? Les investisseurs doivent savoir quelque chose — mais quoi ? Poutine va-t-il faire quelque chose qui pèsera plus encore sur les capitaux en Russie ? Ou bien ce sera Obama ? A nouveau, nous n’en savons pas plus sur le premier que sur le deuxième… Tout ce que nous savons, c’est qu’on en a beaucoup plus pour son argent en Russie qu’aux Etats-Unis.

Tirez-en vos propres conclusions.

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