▪ En août dernier, j’étais invité à la télévision russe pour mettre en garde sur une nouvelle crise alimentaire. Lorsque le journaliste me demanda quels pays étaient les plus exposés au risque, je lui en citai deux : l’Egypte et le Pakistan.
Pour l’Egypte, il était facile de ne pas se tromper. Le pays était et est encore aujourd’hui le plus gros acheteur de blé au monde. Le Pakistan a lui aussi une grosse facture à l’importation. Au cours de l’été, d’importantes inondations ont détruit de nombreuses récoltes, multipliant par quatre le prix d’aliments de base comme les pommes de terre, les oignons, les courges et les tomates.
L’investisseur doit en tirer deux conclusions.
La première est qu’un grand nombre de marchés émergents n’en ont plus pour longtemps. Par exemple, l’Egypte a connu une croissance de 4%-6% par an ces dernières années, et ce malgré la crise financière. Il est difficile d’imaginer qu’une telle croissance continuera alors que les prix alimentaires atteignent de tels sommets.
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Tous les marchés émergents doivent faire face à une forte et soudaine montée des prix de certaines matières premières. Comme ils sont encore dans la phase gourmande en matières premières sur leur courbe de croissance, cela signifie, au minimum, que l’arc de cercle de leurs taux de croissance économique devrait s’aplanir pendant un certain temps. Au pire, ils sont vulnérables aux agitations sociales, la plupart ayant également une importante population pauvre.
▪ La seconde conclusion porte sur la crise alimentaire qui se déroule dans le contexte plus large d’une hausse des prix des matières premières. Tout, du pétrole au maïs semble atteindre des records à la hausse.
Le danger est de se retrouver comme en 2008. Les prix avaient alors tellement monté que la demande avait chuté. Ainsi, le pétrole a atteint un plus haut record de 147 $ par baril en juillet. Il n’y a pas beaucoup d’industries qui peuvent dédaigner cette nouvelle donne.
Regardez ce graphique de UBS :
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