La monnaie est en territoire négatif… le pétrole est en territoire négatif… et bientôt… les actions ? L’immobilier ? Peu importe, les renflouages continuent d’arriver.
Déflation aujourd’hui… inflation demain.
Le pétrole est en territoire négatif. La monnaie aussi.
Etant donné que les choses deviennent de plus en plus folles, vous pourrez peut-être bientôt acheter une maison pour moins que rien (un loyer négatif). Ensuite, ce ne sera qu’une question de temps avant que les actions cotent elles aussi sous le zéro !
On a appris que les autorités américaines sont tombées d’accord pour un nouveau programme bi-partisan de remplissage du marigot. De Bloomberg :
« Le Sénat US approuve un plan de relance économique intérimaire de 484 Mds$. »
Au train où vont les choses, cette somme sera épuisée d’ici la fin de la semaine prochaine… confortablement installée dans les poches des initiés, des escrocs et des compères d’un bout à l’autre du pays.
Ne vous inquiétez pas. Il y en a encore.
Il y a trop de compagnies pétrolières produisant bien trop de pétrole – mais Donald Trump se propose de leur prêter plus d’argent. L’idée est de les payer pour ne PAS produire :
« J’ai ordonné au secrétaire à l’Energie et au secrétaire du Trésor de formuler un plan qui libère les fonds de sorte que ces entreprises et ces emplois très importants soient assurés pendant encore très longtemps ! »
Encore plus de renflouage !
Et même si le dernier renflouage n’est pas encore passé, un autre est déjà en chemin. Bloomberg à nouveau :
« Le Sénat a soumis un projet concernant de nouveaux fonds de secours face à la pandémie, d’un montant de 484 Mds$, à la Chambre des Représentants jeudi, les législateurs et l’administration Trump commençant à se pencher sur le prochain round d’aide à une économie américaine à l’arrêt.
‘C’est une grande victoire pour le peuple américain’, a déclaré Nancy Pelosi, présidente de la Chambre des Représentants, après l’action du Sénat. ‘Mais nous devons certainement en faire plus’. »
C’est avec ce « plus » que l’inflation entre en scène.
C’est une chose que de feinter les investisseurs avec du quantitative easing (QE) et des taux d’intérêts frauduleux. C’en est une autre que de larguer par hélicoptère des milliers de milliards de dollars sur ce qui reste de l’économie réelle.
Dans le premier cas, on obtient une hausse des cours boursiers. Tout le monde est content.
Dans le deuxième, on obtient une hausse des prix à la consommation – et là, qui est content ?
Pour l’instant, cependant… nous en sommes encore à la phase déflationniste.
A suivre…