Les autorités américaines sont occupées à accabler travailleurs et salariés, pour mettre en place des plans insensés visant à régler des problèmes qu’elles ont elles-mêmes créés.
Tant de crétins, si peu de temps. Nous avons du mal à décider de qui rire en premier.
Le Labor Day approche aux Etats-Unis (ce lundi). Alors continuons à honorer le travailleur… le sel de la terre… la personne qui fait votre cappuccino ou qui conduit le camion qui vous livre.
Sur son front en sueur, les parasites en costume gris enfoncent une couronne d’épineuses sottises. Et sur son dos, ils placent le fardeau de leurs plans insensés.
Le grand chef de la Réserve fédérale, Jerome Powell, hurle à la lune au sujet de ce qu’il appelle « l’emploi maximum ».
« Il nous reste beaucoup de chemin à parcourir avant d’atteindre l’emploi maximum, et le temps nous dira si nous avons atteint les 2% d’inflation sur une base durable. »
Selon lui, tout le monde devrait travailler, trimer, bosser… pour aider le pays à sortir du trou où il l’a mis. Powell pense que ses politiques sont la clé pour que tout le monde ait un emploi.
Les mauvaises raisons
Et puis il y a Alexandria Ocasio-Cortez, qui pense que Powell devrait être remplacé… pour de mauvaises raisons, bien entendu. Elle croit savoir quel labeur attribuer aux masses laborieuses. MarketWatch nous en dit plus :
« Un groupe de démocrates progressistes de la Chambre des représentants US, dont Alexandria Ocasio-Cortez, représentante de New York, a appelé lundi le président Joe Biden à remplacer le président de la Fed, Jerome Powell, lorsque son mandat expirera en février.
Dans une déclaration commune rapportée par Politico, les législateurs ont exhorté Biden ‘à réimaginer une Réserve fédérale axée sur l’élimination du risque climatique et la promotion de la justice raciale et économique’. »
Nous n’avons aucun problème à imaginer une Réserve fédérale concentrée sur « l’élimination du risque climatique » (quelle que soit la signification de ce terme) et la « promotion de la justice raciale et économique » (là encore, un concept à définir). Mais cela nous donne des frissons.
Tous ces braves gens avaient une mission de base – protéger l’intégrité du dollar et son système financier. Ils ont fait un véritable gâchis – le pays est désormais endetté jusqu’au cou… et avance vers des eaux de plus en plus profondes.
Imaginez les dégâts qu’ils pourraient commettre si on les lâchait sur le reste du monde… son climat… ses relations interraciales… ou sa « justice économique ».
Cercle vicieux
Pour continuer dans cette direction insensée, les folies les plus prononcées viennent peut-être des économistes eux-mêmes. Selon Business Insider :
« Ce sont les inégalités qui ont fait baisser les taux d’intérêt, et non l’inverse, ont déclaré vendredi des chercheurs du NBER, le Bureau national de recherche économique.
[…] La Fed a été critiquée pour avoir favorisé la tendance à la baisse [des taux d’intérêt], les économistes avertissant que des taux presque nuls aggravent les inégalités. Mais si ce discours était erroné… et que ce sont les riches, et non la Fed, qui engendrent la baisse constante des taux ?
Il faut renverser les arguments conventionnels, selon une étude publiée vendredi par le NBER. Selon les économistes Atif Mian, Ludwig Straub et Amir Sufi, l’explosion des revenus des riches Américains a alimenté la baisse des taux d’intérêt depuis des décennies. Cette tendance à la baisse a ensuite fait augmenter les actions et, plus récemment, a alimenté le rebond du marché par rapport aux plus bas de 2020.
‘C’est un cercle vicieux, et nous en sommes prisonniers’, a écrit Mian dans un tweet mardi. En d’autres termes, ce n’est peut-être pas la faute de la Fed, ce qui signifie qu’il sera beaucoup plus difficile d’en sortir. »
Quoi ? Mais qui donc est allé financer de telles « recherches » ?
A suivre…