La Chronique Agora

De la poussière à la poussière

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La mémoire de Joe Biden devient poussière, Poutine pèse sur les élections aux Etats-Unis, le bref miracle de la vie et plus encore… 

Des péchés de la pensée, de la parole et de l’action,

Des désirs de la chair

Des séductions du monde et des pièges du diable

… sauve-nous, Seigneur

~ Prière à la cérémonie du mercredi des Cendres

Hier, le président des Etats-Unis a reçu un boost inattendu de la part de… Vladimir Poutine. Le Financial Times rapporte :

« Vladimir Poutine a indiqué qu’aux yeux de la Russie, Joe Biden serait un meilleur président pour les Etats-Unis que ne le serait Donald Trump, et a écarté les préoccupations au sujet de son âge et de son acuité pour le rôle. Poutine a suggéré ce mercredi 14 février que les préoccupations concernant l’âge et l’acuité mentale de Biden faisaient partie de la campagne électorale qui ‘devient de plus en plus vicieuse’, et a affirmé n’avoir vu aucun signe d’inaptitude chez son homologue. Poutine a rappelé que lors de leur dernière rencontre à Genève en 2021, ‘on parlait déjà de l’éventualité que Biden ne soit plus compétent […] mais je n’ai rien décelé de tel. Oui, il regardait ses notes et, pour être honnête, j’ai regardé les miennes aussi. Il n’y a pas de quoi en faire tout un plat. Et oui, il s’est cogné la tête en sortant de l’hélicoptère, mais qui ne s’est jamais cogné la tête contre quelque chose ?' »

En contrepartie de ce témoignage, nous avons un rapport des propres troupes de M. Biden, qui indique au monde entier que son esprit ne fonctionne pas correctement. Robert Hur, conseiller spécial du ministère de la Justice, qui a vu comment Biden gérait les dossiers confidentiels, révèle :

« Dans son interview avec notre bureau, nous avons constaté que les troubles de mémoire de M. Biden s’étaient aggravés. Il ne se rappelait pas du temps où il était vice-président. Le premier jour de l’interview, il avait oublié la date de fin de son mandat (‘si c’était en 2013, quand ai-je arrêté d’être vice-président ?’). Le deuxième jour, il avait oublié quand son mandant avait commencé (‘en 2009, étais-je encore vice-président ?’). Il ne se rappelait pas non plus de la date du décès de son fils Beau. Et sa mémoire paraissait trouble lorsqu’il décrivait le débat au sujet de l’Afghanistan, qui lui était pourtant si important à une époque. »

Tous des créatures de Dieu

Pauvre Joe Biden. Le monde entier le regarde tandis qu’il trébuche sur les marches, et bafouille lors de ses discours. Comme toutes les créatures de Dieu, il prend de l’âge.

Mais plutôt que de glisser avec grâce vers l’âge mûr, il s’accroche désespérément aux tromperies du monde : le pouvoir, le prestige et le statut. Il pourrait jouer avec ses petits-enfants sur ses genoux, et il pourrait porter une chemise en flanelle et un pull avec des trous aux coudes. Il pourrait travailler dans son atelier d’ébénisterie, et fabriquer des cadeaux de Noël. Et puis, occasionnellement, il pourrait enfiler une cravate et se servir du savoir qu’il a accumulé, pour guider sa famille et lui-même dans les dernières années de sa vie, avec solennité et prestance.

Consulter les hôpitaux locaux, donner son avis aux conseils d’administration des écoles… et conseiller les livreurs de pizza et les politiciens, voilà les boulots appropriés pour un homme de son âge.

« Voici ce que vous devriez faire », pourrait-il dire à un candidat aux municipales.

« Faites semblant d’être un Indien d’Amérique, comme Pocahontas… quel était son nom déjà… quelque part dans le Nord…

… cela vous apportera les voix des ethnies. Et je me rappelle de ce conseil que j’avais reçu lorsque je me suis présenté aux élections sénatoriales : ne te fais pas prendre en flagrant délit au lit avec une fille morte ou un garçon vivant. Ou était-ce l’inverse ? 

Et vous-ai-je raconté la blague sur l’Irlandais et le Polonais ? Je ne vous l’ai pas racontée ? Bon, c’est un Irlandais, qui entre dans un bar et… et… enfin bon, c’était vraiment drôle. » 

Un bref miracle

Nous sommes arrivés à Rosslare, en Irlande, terminus du ferry, le jour du mercredi des Cendres. Le brouillard était tel que nous pouvions à peine distinguer le quai, même lorsque nous y étions attachés.

L’officier au contrôle des passeports avait des cendres sur le front. Il portait la marque des fidèles de Dieu, avec le signe de la croix dessinée sur son front. Nous sommes nés poussière… et nous retournerons à la poussière, célébrant joyeusement ce bref miracle qu’est la vie.

Nietzsche mentionne un « amor fati », traduit en « amour du destin ». Même chose pour les « pour quoi faire » et les « et ensuite ? » face auxquels nous sommes dans un brouillard éternel. La seule chose que l’on puisse faire c’est accepter… avec autant d’appétit que nous le pouvons… tout ce que Dieu nous prépare, et observer, à la fois pour nous instruire et pour nous amuser, comment le diable prend les siens au piège.

Joe Biden, par exemple. Il aurait pu prendre sa retraite avec un reste de dignité. Au lieu de cela, il convoitait tellement le pouvoir qu’il n’a pas pu s’en délaisser. Et maintenant, il ne lui reste plus beaucoup d’années avant de rencontrer son créateur. Il devra répondre à des questions bien difficiles.

N’a-t-il pas aidé et encouragé le meurtre de 28 000 civils à Gaza, et sacrifié des centaines et des milliers d’Ukrainiens pour poursuivre la guerre avec la Russie par procuration ?

Nous ne connaîtrons pas le verdict. Qui sait dans quel camp se trouve Dieu ? Mais nous aimerions beaucoup assister au procès. Et même si aucun bookmaker à Vegas ne nous laissera mettre de l’argent dessus, nous pensons que les chances d’acquittement sont supérieures à 2-1.

Contestations électorales

Oui, le pauvre président marche droit vers une destination dont jamais personne ne revient… comme le reste d’entre nous. Là-bas, il devra rendre des comptes. Et avec ses facultés mentales diminuées, cela ne sera pas chose aisée.

Mais pour le moment, il occupe toujours le bureau le plus haut de la nation… celui de président de tous les citoyens américains… et la risée du monde entier.

Il a toute notre sympathie. Il n’a que quelques années de plus que nous, qui fouillons déjà dans le désordre de nos cerveaux… à la recherche d’un mot précis au milieu de 75 ans d’accumulation de jingles, de tubes des années 1965, et de recettes pour l’affinage de jambon. Bien souvent, on finit cette fouille les mains vides. Et le week-end dernier, nous avons glissé sur les marches et sommes tombés violemment sur le sol.

Là encore, nous ne sommes pas vaniteux au point de dire que nous ferions un meilleur président des Etats-Unis. Et si, par un mauvais jugement de la part des électeurs, nous étions choisis comme président…

… comme Donald Trump lui-même, nous contesterions les résultats de l’élection.

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