La Chronique Agora

Cryptos d’Etat : attention, nocivité !

Les gouvernements et les banques centrales s’intéressent de très près aux cryptomonnaies : ce n’est pas bon signe pour votre épargne… et vos libertés.

La Chine est très en avance dans le domaine des cryptomonnaies d’Etat ; elle a fait des tests qui donnent de bons résultats. Le contrôle social chinois est également le plus avancé au monde.

Les autres banques centrales suivent la même voie. Elles y trouvent un moyen de dépasser les limites des politiques monétaires actuelles en mettant en place des systèmes encore plus scélérats. Le but de ces systèmes est de s’opposer à vos libres choix.

Le vrai nom de ces cryptomonnaies, ce n’est même plus « monnaies dirigées » mais « monnaies d’esclaves ». Elles sont la négation de la monnaie comme instrument de liberté et l’affirmation de la monnaie comme outil de contrôle politique et social et outil de de régulation.

Leur mise en place se fera selon le principe de la grenouille que l’on veut faire bouillir –progressivement, avec l’aide bien sûr de tous les gogos chantres de la modernité et de la technologie.

Le pari de la BCE

La BCE mise beaucoup sur sa future monnaie crypto pour continuer à survivre et faire en sorte que cette monnaie token, pur jeton, fasse durer un euro dont le destin, sans cela, est scellé dans les poubelles de l’Histoire.

Cette monnaie jeton, imposée d’en haut, pourra se passer « de la confiance de la multitude » : pas moyen d’y échapper, pas moyen de la juger. Elle libérera le système de ce dernier pouvoir démocratique des peuples – le pouvoir de refuser la fausse monnaie.

Emise par les banques centrales, la monnaie jeton favorisera la dépendance directe à son égard et fera disparaître le besoin d’intermédiation tel que nous le connaissons, c’est-à-dire les banques. Il faudra les recycler. Quelle sera leur place ? Leur rôle ?

Scélérates

Monnaies scélérates car elles donnent encore plus de pouvoir aux banques centrales et permettent une confiscation sans conteste possible du bien commun qu’est la monnaie.

Scélérates car cela permettra de franchir la borne du zéro sur les taux d’intérêt et de créer une sorte de monnaie fondante, afin de décourager l’épargne et de forcer les gens à consommer.

Scélérates car ceux qui seront bien sages recevront, comme en Chine, des dotations pour la boucler et se mettre à genoux… et on nommera cela « revenu universel ».

Scélérates parce cela rendra caduque la question de la confiance envers les banques : plus jamais de sanction ! Les pleins pouvoirs pour spéculer et voler.

Scélérates parce que cela en fera des monnaies personnalisées, tracées. C’est une régression considérable : plus question de financer une résistance, une révolution, une révolte, une action collective qui déplairait à l’establishment.

Les cryptos sont des outils de contrôle social et de contrôle individuel, des outils de socialisation, des outils de dépossession. Elles font partie de la panoplie du grand reset. A ce titre, elles sont la bouée de sauvetage du système pour dépasser ses contradictions par la tyrannie.

Les cryptomonnaies d’Etat sont la manifestation de cette volonté folle des démiurges ploutocrates d’arrêter l’Histoire. A leur profit !

Recevez la Chronique Agora directement dans votre boîte mail

Quitter la version mobile