Après 17 mois de pandémie Covid-19, quelles leçons nos dirigeants ont-ils retenues, et s’appliquent-elles à l’économie dans son ensemble ?
Un jour… dans le futur… nous comprendrons mieux la marche du monde.
Prenez la panique qui entoure le Covid-19 : il faut l’explorer un peu plus en profondeur.
Notre ami et ancien directeur du budget US, David Stockman, nous rappelle que l’événement le plus significatif du premier chapitre de la pandémie a été la mise en quarantaine du bateau de croisière Diamond Princess, en février 2020.
Des cas de Covid-19 avaient été détectés à bord. On comptait nombre de seniors dans la liste de passagers – et chacun d’entre eux avait pu être exposé au virus de la mort.
« Commandez des chrysanthèmes », ont dit les commentateurs. « Ces gens sont condamnés. »
Ce n’était pas le cas.
Sur les 3 711 personnes enfermées dans le vaisseau fantôme, seul sept sont mortes, selon Stockman. C’était certes un taux de mortalité bien plus élevé que la moyenne des croisières touristiques, mais ce n’était pas tout à fait la Grande peste.
Par ailleurs, quasiment toutes les victimes étaient âgées de plus de 70 ans, l’âge auquel la mort commence tout doucement à rôder autour des hublots.
Une panique aveugle
A l’époque, cependant, personne ne connaissait grand’chose sur le virus, et les données initiales nourrissaient une panique mondiale.
Nous sommes désormais 17 mois plus tard. Nous avons vu que la maladie – tout comme ses variants – est très difficile à arrêter… et qu’elle en veut vraiment aux personnes âgées.
Certains pays se sont battus bec et ongles. Oui, cela aussi a fait battre les cœurs – comme si la planète avait été envahie par des extra-terrestres hostiles.
D’autres pays ont adopté une approche plus relâchée. Les résultats – en termes de décès enregistrés – sont extrêmement variables.
Mais ensuite… alléluia ! Soudain, un miracle – un vaccin ! Les Russes… les Chinois… les Britanniques… même les Cubains… tout le monde avait le sien.
Une simple piqûre au bras, et la race humaine était sauvée. Faites-vous vacciner, dirent les autorités, vous serez protégé.
L’hystérie se poursuit
Mais que voyons-nous ? Un gros titre publié par Bloomberg il y a quelques jours :
« Une piqûre ou vous êtes viré, disent les employeurs US à leurs salariés. »
Voici le Washington Post sur le même thème :
« Un nombre croissant d’entreprises envisagent des pénalités pour les salariés non-vaccinés. »
Si le vaccin est aussi efficace que le disent les autorités, cela fait du Covid-19 – pour une personne vaccinée – une menace équivalente à celle d’un gros rhume ou de la grippe « ordinaire ».
Les gens qui se font vacciner n’ont pas plus de chances d’attraper le Covid et d’en mourir que de décéder lors d’un accident de voiture en route vers une fête.
Alors pourquoi une telle crainte ?
Pourquoi les vaccinés ne vivent-ils pas leur vie comme des gens normaux… et ne laissent-ils pas les non-vaccinés courir les risques qu’ils souhaitent ?
Pourquoi encore autant d’hystérie ? N’est-ce qu’une excitation factice… un frisson quasi-pornographique, plein de bruit et de fureur, de gémissements et de halètements, mais ne signifiant rien ?
Remise en question
Nous n’en savons rien… mais nous menons l’enquête.
Nous explorons la manière dont une économie fonctionne vraiment… et comment de faux signaux, envoyés par les autorités, ont créé une sorte de porno-économie… pleine d’action factice et d’attentes irréalistes.
Ces derniers jours, nous avons creusé jusqu’à la roche-mère… les fondations inébranlables d’idées qui nous aident à comprendre ce qu’il se passe. Si nous nous trompons à leur sujet, nous nous trompons peut-être sur tout le reste :
Peut-être qu’on peut vraiment s’enrichir en imprimant de la monnaie…
Peut-être que ce n’est pas vraiment la sueur, le travail, l’épargne et l’innovation qui créent de la richesse ; peut-être que la prospérité provient de décrets gouvernementaux…
Peut-être que nous devons notre niveau de vie non pas à Henry Ford, Andrew Carnegie et Steve Jobs… mais à ces politiciens et bureaucrates désintéressés qui réglementent et contrôlent soigneusement nos vies…
Ne s’assurent-ils pas que les prises « mâles » et « femelles » s’emboîtent parfaitement ?
Ne nous disent-ils pas quand mettre un masque… et le degré d’inflation exact – 2%, pas 3% ni 4% – dont l’économie a besoin ?
N’ont-ils pas réussi à éviter une pandémie mondiale ?