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Contrôle fiscal : quelques conseils à appliquer

Vous êtes soumis à un contrôle fiscal ou vous pensez que cela peut vous arriver ? Voici certaines circonstances susceptibles d’en être la cause…

Le contrôle fiscal est un enjeu majeur de redressement des comptes publics et l’une des conditions pour faire respecter le principe d’égalité devant l’impôt. Ce contrôle est aussi la contrepartie de notre système déclaratif : l’administration vérifie les éléments déclarés par les particuliers comme par les entreprises.

Avant d’en arriver au contrôle proprement dit, il est intéressant de se pencher sur les raisons pour lesquelles vous pouvez y être soumis.

Voici quelques évènements qui peuvent déclencher un contrôle fiscal…

Le contrôle fiscal revêt diverses formes et a pour objectif principal de vérifier la régularité des informations fournies par le contribuable.

Chaque année, les contribuables déclarent leurs revenus et l’administration émet un avis d’imposition mentionnant le montant de l’impôt à payer. Ce mécanisme est dit déclaratif et il autorise l’administration fiscale à procéder à des contrôles.

C’est la première forme de contrôle : l’administration envoie un imprimé 754-SD appelé « demande de renseignement », dans lequel elle demande au contribuable d’apporter des justificatifs concernant certaines des sommes indiquées sur ses déclarations. Exemple : justifier d’une dépense relative à des services à la personne.

Ce type de demande n’a pas de caractère contraignant. Alors est-il pertinent de répondre et dans quels cas ?

Deux avis s’opposent sur le sujet. Le nôtre et celui qui considère de façon radicale, que l’administration n’a pas à demander des pièces et qu’elle doit déclencher un contrôle en bonne et due forme, encadré et donnant des garanties au contribuable.

Dans 80% des cas, nous vous conseillons de répondre à une demande de renseignement.

Chaque demande doit être analysée au cas par cas. Il faut déterminer les coûts et définir une stratégie. Un contribuable de bonne foi qui régularise sa situation dormira paisiblement durant plusieurs années ! En cas de doute, demandez conseil à un avocat fiscaliste.

Le saviez-vous ? Si vous vous engagez dans une procédure longue, vous devrez faire appel à un conseil pour gérer la relation avec l’administration. Sachez toutefois que les services fiscaux peuvent aussi avoir tort si votre argumentaire est justifié. Osez donc contester si besoin !

Au regard de l’augmentation notable des contrôles fiscaux dans les entreprises et auprès des particuliers, il est préférable – lorsqu’il se produit – d’être assisté par un avocat fiscaliste. Les avantages sont indéniables et c’est un gage de sécurité pour le contribuable concerné.

Le rôle de l’avocat fiscaliste, dans le cadre d’une procédure de contrôle fiscal, est le suivant :

[NDLR : Retrouvez plus d’informations et des conseils en fiscalité des particuliers comme des entreprises sur le site de Céline Granier : https://www.granier-avocat.com/]

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