La Chronique Agora

Comment faire grimper l’or à 20 000 $

▪ Le système monétaire mondial repose sur une base de confiance fragile. Mais à cause des actions regrettables des banques centrales du monde entier, en particulier de celles de la Réserve fédérale, cette base de confiance est en train de s’éroder.

Cependant, tout espoir n’est pas perdu.

Un bouton de réinitialisation doré pourrait renforcer le système monétaire mondial fragilisé. Cela nécessiterait de réintroduire un étalon-or. Les détenteurs d’or possèdent l’élément essentiel pour un redémarrage et les détenteurs de valeurs minières aurifères possèdent des réserves d’or enterrées qui pourraient former la base d’un futur système monétaire.

Depuis la fin de l’étalon-or, le niveau d’endettement a explosé. Les dettes du secteur public et du secteur privé se calculent en dizaines de milliers de milliards de dollars. Ce niveau d’endettement pèse lourdement sur l’économie. Pendant des années et des années, on a réduit les taux d’intérêt à zéro, ce qui n’est pas une réelle solution. Pour preuve : le Japon ! Son économie est moribonde depuis 20 ans.

Annuler la dette est la seule façon de restaurer la solvabilité. L’économie serait alors libérée de son fardeau de la dette à rembourser. Mais il existe une façon de réduire radicalement la dette sans avoir recours à un effondrement déflationniste : cela implique de restaurer l’étalon-or à 10 000 $, 20 000 $ ou même plus.

Dans une récente lettre d’investissement, QB Asset Management explique comment un bouton de réinitialisation inflationniste pourrait réduire radicalement la valeur réelle de la dette nationale américaine, qui augmente rapidement :

« Si l’on prend l’exemple des Etats-Unis, la Fed achèterait l’or du Trésor américain à un prix fixé, beaucoup plus élevé que son cours actuel. Plus le prix sera élevé, plus on créera de base monétaire et plus la dette publique sera amortie. Une augmentation d’un facteur 8 à 10 du prix de l’or via ce mécanisme assurerait une garantie totale de tous les dépôts bancaires en dollar (un désendettement total du système bancaire) ».

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QB établit régulièrement un graphique du cours fictif de l’or (CFO). Le CFO utilise la formule de calcul de Bretton Woods pour déterminer le taux de change reliant l’or au dollar américain. Dans cette formule, on calcule la base monétaire divisée par la quantité officielle d’or détenue par les Etats-Unis. Voici le dernier graphique en date de QB. Il comprend les projections de réserves monétaires jusqu’en juin 2015, en supposant que la Fed imprime 85 milliards de dollars par mois. Le CFO atteint 20 000 $ l’once :

Si le ratio entre le CFO et le cours réel de l’or reste constant, l’or pourrait être à 3 400 $ l’once d’ici 2015 !

▪ Les conséquences pour les minières
Si l’or s’élève à près de 3 400 $ d’ici 2015 (selon le scénario de QB Asset Management), les valeurs minières aurifères de qualité pourraient augmenter de plusieurs centaines de pourcents.

On pourrait même ajouter certaines minières aurifères de taille moyenne dans le tableau ci-dessous. Les estimations sont de RBC Capital Markets.

Les investisseurs sont prêts à payer un surplus pour les minières aurifères dont la production est régulière et les coûts financiers faibles et stables. Les entreprises dans le tableau ci-dessous — fourni par RBC Capital Markets — possèdent ces qualités. Des coûts financiers stables devraient se traduire par une bonne performance du cours de l’action.

Partons du scénario imaginé par QB Asset Management : un doublement constant du cours de l’or au cours des trois prochaines années. La plupart des sociétés minières de cette liste produiraient alors de grandes quantités de liquidités en 2014. Toute hausse du cours de l’or au-dessus des coûts financiers se reflèterait directement sur les résultats. Les sociétés les plus favorables aux actionnaires, comme Agnico-Eagle Mines par exemple, reverseraient sans doute cet argent aux actionnaires plutôt que de le réinvestir dans la terre où les coûts de projet sont trop élevés.

Un tel scénario éveillerait l’intérêt des investisseurs qui suivent les tendances. Les investisseurs qui aujourd’hui ne tiennent pas cas des valeurs aurifères se les arracheraient. Les valeurs aurifères de haute qualité restent très bon marché mais elles ne le resteront pas longtemps. En attendant, les dividendes sont là pour vous faire patienter.

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