La Chronique Agora

La Chine change

▪ Nous sommes au China World Hotel, àPékin. Le hall est vaste et ne ressemble absolument pas à la plupart des hôtels. Lundi, nous étions dans le lobby de l’hôtel Ambassador, à Paris. Comme la plupart des hôtels, il était très calme ; seules quelques personnes y prenaient leur café.

Ici, il y a des centaines de personnes — quasiment toutes jeunes. Nous sommes le plus âgé : un fossile d’un autre continent, d’une autre époque. Les jeunes sont habillés de manière décontractée mais élégante. Ils sont assis en groupe, à discuter… comme s’ils étaient en train de planifier leur prochaine campagne marketing.

C’est tout juste s’il y a des gens au-delà de 40 ans. Nous avons lancé une petite maison d’édition en Chine. Là aussi, la plupart des employés ont la vingtaine. Qu’est-il arrivé aux personnes âgées, nous sommes-nous demandé ? Peut-être n’ont-elles pas réussi à suivre les changements vertigineux qui se sont produits en Chine. Non, ce pays n’est pas pour les vieillards…

"Tout le monde a une grande confiance dans l’avenir", déclare un collègue chinois. "Les choses se sont tant améliorées ces 20 dernières années… Et nous sommes d’avis que ça va continuer".

"Xi Jing Ping [le président chinois] s’occupe sérieusement de la corruption, même aux plus hauts niveaux. Il tente de déréglementer des secteurs entiers. Les réglements et les licences n’étaient en réalité qu’un moyen, pour les autorités, d’exiger des dessous-de-tables et des pots-de-vin. Xi veut se débarrasser de tout ça pour pouvoir faire des affaires plus librement".

Nous ne saurions dire s’il va réussir ou pas. Mais au moins, ça semble prometteur.

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