▪ Cela a pris un certain temps, mais les traders ont fini par se dire qu’ils aimaient ce qu’ils avaient vu du compte-rendu de la réunion de septembre de la Réserve fédérale.
Après avoir décortiqué le document à la façon dont les Kremlinologues décortiquaient les annonces du Politburo soviétique, ils ont fait grimper le Dow à près de 11 100 points.
Nous ne sommes pas convaincus que le QE2 — une expression désormais populaire pour désigner une deuxième tournée d’assouplissement quantitatif — aura lieu. On parle beaucoup, dans le compte-rendu, de continuer à "imprimer des devises" si les données économiques que la Fed examine semblent faibles. Mais en même temps, leurs analyses des récentes données américaines semblent avoir été plutôt encourageantes.
Avec tous les serrages de mains et les sourires que font les dirigeants de la Fed quand on leur parle du manque d’inflation dans le système, ils n’ont pas l’air suffisamment effrayés — du moins pour l’instant — pour lancer ce qui sera sans doute un programme très impopulaire.
D’un autre côté, la Banque du Japon a très clairement annoncé qu’elle allait soutenir la bourse avec sa propre version du QE2. Le directeur de la Banque du Japon, Masaaki Shirakawa, a laissé entendre que la banque ressentait le désir assez inconvenant d’acheter des ETF.
L’or, en réaction, est remonté non loin de son record de lundi, à 1 357 $. Puis le dollar s’est un peu affaibli, et a fait remonter l’or à 1 366 $. "Malheureusement, c’est une course vers le bas (pour les devises), et nous gagnons avec le dollar", a déclaré Charles Nedoss, de chez Olympus Futures à Chicago.
1 366 $ se révèle être un niveau technique clé, qui déclenche les stratégies de couverture, explique Nedoss. Nous en étions à 1 371 $ jeudi — un gain de 21 $ en un jour.
▪ Pour ne pas être en reste, l’indice CRB, une référence assez large dans le secteur des matières premières, a dépassé les 300 à l’ouverture de jeudi. La Chine a publié des données de douane pour septembre qui révèlent une augmentation des importations de matières premières en général, mais surtout des importations de pétrole brut.
La dernière fois que le CRB avait atteint les 300, c’était en octobre 2008 — quand toutes les catégories de capitaux étaient en vente, pour lever des liquidités.
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