La Chronique Agora

Ce qui se passe VRAIMENT dans l'économie aujourd'hui

▪ Vous voulez savoir ce qui se passe vraiment ?

Les investisseurs se réveillent. Ils se frottent les yeux. Regardez ! Pas de reprise.

Les analystes et le commentariat luttent pour trouver un sens à tout ça. Avec des taux hypothécaires à des plus bas record, et après huit programmes conçus pour stimuler l’immobilier, par exemple, les ventes continuent de chuter à pic aux Etats-Unis. En juillet, on a vu la plus grande chute mensuelle de ventes de logements anciens depuis l’administration Johnson.

L’offre de maisons à vendre augmente — grâce à un nombre record de saisies. La demande chute. Les prix baisseront eux aussi.

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C’est une Grande Récession, disent certains.

Ce n’est pas une récession, c’est une dépression, dit David Rosenberg.

C’est une "Dépression contenue", titre un article de Seeking Alpha.

La récession n’a jamais pris fin, dit un autre titre.

Les actions chuteront à 5 000 [sur le Dow Jones], titre CNBC.

Bloomberg adopte un ton plus modéré :

"Les commandes de biens durables et l’immobilier signalent un risque de récession".

▪ Mais vous, cher lecteur, voulez savoir ce qui se passe vraiment. Nous allons donc vous le dire.

Nous commencerons par un détail vu dans les nouvelles de mercredi : la dette de cartes de crédit américaine a atteint son plus bas niveau en huit ans. Voilà qui nous dit que le désendettement du secteur privé est réel… et continu. Et tant qu’il dure, vous pouvez oublier toute idée de "reprise".

A la place, attendez-vous plutôt à une récession par intermittence… avec une hausse du chômage, une chute des prix des actifs, des ventes faibles et un déclin des revenus.

Cette correction est une bonne chose. Les consommateurs ont trop de dettes. Ils s’en sortiront mieux lorsqu’ils se seront débarrassés de la moitié d’entre elles. Mais les autorités veulent lutter contre cette correction de la pire manière possible. Quelle est cette pire manière possible ? Ajouter plus de dette !

Alors que le secteur privé se désendette, le secteur public, lui, s’endette. Cela finira par avoir le résultat que tout le monde attend… les obligations s’effondreront, et le dollar chutera… mais tout ça ne se produira probablement qu’une fois que les gens auront cessé de l’attendre.

A court terme, le marché boursier va probablement baisser… il semble d’ailleurs se renverser ces jours-ci.

Lorsque les actions baisseront, elles entraîneront avec elles les attentes inflationnistes. Cela fera probablement chuter les marchés boursiers des économies émergentes… provoquant peut-être l’éclatement de l’économie chinoise… et précipitant aussi une chute des prix des matières premières ainsi que de la déflation. L’idée d’une "bulle obligataire" disparaîtra. Les gens verront que la "dépression/Grande Récession" est réelle… et permanente. Ils essaieront de se protéger en achetant des bons du Trésor US — ce qui permettra aux autorités américaines de s’endetter de plus en plus.

Ainsi commence le long voyage du monde dans l’abîme.

L’économie américaine deviendra une Economie Zombie, de plus en plus d’activités dépendant des dépenses et du soutien gouvernementaux. Les banques sont déjà des Investisseurs Zombies. Plutôt que de prêter à des entreprises viables qui développent la richesse du monde, elles empruntent à la Fed et leur prêtent de l’argent en retour. Nous verrons les investisseurs privés devenir eux aussi des Investisseurs Zombies — mettant quasiment toute leur épargne dans le papier du Trésor US, tout comme le Japon l’avait fait.

Le Dow chutera vers les 5 000. Les autorités annonceront programme de relance après programme de relance. Les taux d’épargne des ménages fileront vers les 10%. Le chômage passera à 12%… voire 15%. Les rendements obligataires s’effondreront à de nouveaux planchers record. Ben Bernanke menacera de larguer de l’argent par hélicoptère… mais tant que les Etats-Unis suivront un déclin ordonné, il n’osera pas le faire.

En fin de compte, tout le système explosera en une boule de feu spectaculaire — mais pas avant que les investisseurs ne soient pleinement engagés dans les bons du Trésor US. Après avoir subi de gigantesques pertes sur les marchés actions et immobilier, ils pourront finalement être ruinés par ce qu’ils pensaient être les investissements les plus sûrs au monde — les bons du Trésor US basés sur le dollar.

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