La Chronique Agora

Ce qui ne se passe pas… et ce qui se passe

▪ Votre correspondante est lasse de vous parler de ce qui ne se passe pas.

La baisse boursière n’a pas encore eu lieu… les banques centrales n’ont pas encore subi de cuisante leçon sur le fait qu’il ne faut pas manipuler la masse monétaire… l’hyperinflation découlant de ladite manipulation ne s’est pas encore produite…

… Bref, tels des patients dans la salle d’attente du dentiste, nous attendons encore de souffrir.

A la place, je vais vous parler de ce qui se passe bel et bien, maintenant, concrètement et dans les faits.

Non seulement ces diverses tendances ont lieu, mais certaines d’entre elles ont tout ce qu’il faut pour se révéler extrêmement profitables dans les années qui viennent. Parce qu’elles sont enracinées dans l’économie réelle — avec des marchés bien réels, loin de la spéculation et des bidouillages des autorités financières.

▪ Donc : que se passe-t-il en ce moment ?

La reprise américaine s’essouffle. Depuis le temps que nous répétons — contre vents et marées (et contre le consensus) — que ça finirait par arriver, nous commençons enfin à en avoir la preuve.

Comme l’expliquait Bill hier :

"Le modèle d »Equilibre Général Stochastique Dynamique’ [de la Fed] fait des prévisions ; elles sont toujours fausses. Par exemple, en 2011, leur modèle prévoyait une croissance d’environ 3,5% pour 2014. Chaque trimestre, ils ajustaient le chiffre à la baisse, l’avenir approchant du présent. Aujourd’hui, ils prévoient une croissance d’à peine 2% pour 2014".

Serait-ce l’effet du ralentissement du QE ? La Fed de Janet Yellen va-t-elle réagir à de tels signaux ? Nous verrons bien…

En attendant, il se passe des choses aussi sur le marché de l’or — qui reprend de la vigueur. Normal, entre troubles géopolitiques et taux d’intérêts bas, le métal jaune présente à nouveau de l’intérêt pour les investisseurs.

Je vous conseille de vous pencher sur le cas des minières, cher lecteur. Selon Claude Bejet, elles se sont remises en question pendant cette période de "vaches maigres"… et un renouveau est en route dans le secteur :

"Bien que les progrès soient lents, la cure d’austérité a rendu les groupes aurifères plus performants, plus soucieux de leur rentabilité, plus attentifs à l’intérêt à long terme de leurs actionnaires. Historiquement, les sociétés aurifères ont toujours été beaucoup plus chères en termes de valorisations boursières que leurs homologues en métaux de base. Cette prime due à leur rareté devrait revenir à des niveaux plus élevés qu’actuellement.

‘Toute hausse de l’or aura donc un effet exponentiel sur les profits des sociétés aurifères et leurs cours de bourse. […] Comme le disait Alain Corbani lors de l’excellente conférence Swiss Mining le 18 mars 2014 : ‘buy low buy now’ (‘achetez pas cher, achetez maintenant’) — une phrase qui fera date".

▪ Enfin, des choses très, très intéressantes se passent chez nous, en Europe même. Cécile Chevré, de Croissance & Opportunités, insiste sur ce fait : "je sais que nous sommes en avance sur ce coup-là", écrit-elle. "Très en avance, même".

Mais c’est bel et bien réel :

"L’Europe est selon moi l’un des meilleurs gisements de gains des prochaines années. Les opportunités, elles se trouvent à notre porte.

"Je parle là de dizaines de milliers de nouveaux emplois potentiels — spécialisés — créés dans les années qui viennent. De marchés se montant à des milliards d’euros s’ouvrant pour des entreprises 100% européennes. De tonnes de produits Made in Europe se vendant partout dans le reste du monde, grâce à des savoir-faire de pointe que personne ne possède ailleurs".

Alors que le Vieux Continent semble en plein marasme… que l’austérité et la crise font les gros titres tous les jours… Cécile aurait-elle perdu la tête ?

Pas vraiment, non : il suffit de continuer votre lecture pour voir que ses déclarations s’appuient sur des facteurs bien réels — qui génèrent des opportunités tout aussi concrètes.

Comptez sur nous pour vous aider à identifier et comprendre ces tendances toutes neuves — surtout en profiter !

Meilleures salutations,

Françoise Garteiser
La Chronique Agora

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