Un célèbre milliardaire a annoncé qu’il allait chercher ses profits ailleurs que sur les marchés actions. De l’agence Reuters :
« L’investisseur activiste Carl Icahn a annoncé lundi [dernier] qu’il y avait des chances que le marché boursier subisse un important déclin, ajoutant que les valorisations sont élevées et que les bénéfices, pour de nombreuses entreprises, sont plus nourris par le coût bas de l’emprunt que par les efforts de la direction pour améliorer les résultats.
‘Je suis très prudent sur les actions aujourd’hui. Ce marché pourrait facilement connaître une grosse chute’, a déclaré Icahn ».
Oui, cher lecteur, l’argent intelligent abandonne les valeurs américaines. Notre ami Rob Marstrand explique pourquoi :
« En ce moment, toutes les mesures d’analyse du S&P 500 disent qu’il est cher. Les prix sont élevés par rapport aux bénéfices, aux actifs nets, aux ventes et au cash flow.
Il y a de nombreuses preuves montrant que le principal soutien des cours, ce sont les achats considérables des entreprises elles-mêmes |
Qui plus est, il y a de nombreuses preuves montrant que le principal soutien des cours, ce sont les achats considérables des entreprises elles-mêmes [par le biais de rachats d’actions] ».
A présent, cette béquille est retirée. Bloomberg :
« Après avoir dévoré des milliers de milliards de dollars de leurs propres titres durant une fièvre acheteuse qui a duré cinq ans, écrasant tous les autres acheteurs, les entreprises américaines — d’Apple Inc. à IBM Corp. — ont donné un coup de frein.
Les rachats annoncés ont chuté de 38%, à 244 milliards de dollars, au cours des quatre derniers mois ; c’est le déclin le plus important depuis 2009″…
Les « renards » de Pareto
Quand bien même le marché haussier des valeurs US approche sans doute de sa fin, le marché haussier du Deep State ne donne pas signe de faiblir.
Année après année, la puissance des « renards » augmente.
C’est le grand économiste italien Vilfredo Pareto qui avait remarqué — entre autres choses — que quel que soit le genre de gouvernement qu’on croit avoir, il y a toujours de rusés insiders, les « renards », qui en prennent le contrôle.
Des politiques sont décidées, des programmes sont lancés… des décisions sont prises… sans le consentement du peuple ou de leurs dirigeants élus ; les renards sont rusés.
Au cours du temps, les forces de la loi et de l’ordre deviennent de plus en plus corrompues… à mesure que les renards déforment le système tout entier à leur avantage.
Des guerres sont déclarées sans stratégie ni intention de les gagner. L’argent est distribué pour un motif très simple : ils peuvent le faire.
Et le meilleur, c’est que les gens ne se doutent de rien ; ils croient aux mythes… et attaquent quiconque les remet en question.
Escroquerie
Ce qui est peut-être la plus vaste escroquerie de tous les temps s’est déroulé ces huit dernières années — au vu et au su de tout le monde.
Grâce à la magie des taux ultra-bas, la Fed — un nid de choix pour les renards les plus rusés et les plus futés — a dérobé environ 8 000 milliards de dollars aux épargnants et aux retraités, pour les donner aux emprunteurs.
Et qui est le plus grand emprunteur au monde ?
Oui… c’est le Deep State lui-même.
On ne peut pas réellement stimuler une économie en dépouillant les gens qui produisent la richesse |
Les banques centrales ont affirmé qu’elles « stimulaient » l’économie. Mais on ne peut pas réellement stimuler une économie en dépouillant les gens qui produisent la richesse et fournissent des capitaux.
Les conséquences n’ont rien de surprenant. La croissance a calé. Les salaires ont chuté. La productivité a stagné. Aux Etats-Unis, pour 95% de la population masculine, les salaires réels sont plus bas aujourd’hui qu’en 1973.
Faut-il s’étonner que bon nombre de gens votent pour les extrêmes — pour « un homme fort » qui promet de faire quelque chose à ce sujet ?
Les 5% les plus riches, en revanche — là où se trouvent les renards — ont vu leurs revenus augmenter. Leurs salaires ont grimpé de plus de 50% sur la même période.
Pourquoi ?
Parce qu’ils prennent de plus en plus d’argent au reste d’entre nous.