La Chronique Agora

De la « bulle universelle » au « krach universel » ?

marchés - chute - krach boursier

Les marchés ont retrouvé un peu de bonne humeur en cette fin de semaine : ils pensent que Jerome Powell en a bientôt fini avec sa normalisation monétaire.

Les actions comme les obligations ont progressé, confirmant une fois de plus que nous sommes dans une « bulle universelle » puisque tout monte à l’unisson.

Pourtant…

Toutes les hausses de taux précédentes se sont terminées par les éclatements des bulles créées par les baisses précédentes. De là à conclure que cette fois nous aurons un « krach universel », il n’y a qu’un pas.

J’espère, par conséquent, que vous n’avez pas raté la recette de Timing pour les nuls de Bill Bonner car elle vous sera bigrement utile si nous avons raison.

Nick Hubble a aussi résolu une intrigue cette semaine : pourquoi le chaos qu’on nous promet avec le Brexit tarde-t-il tant à se produire ?

Sa réponse : parce que les Britanniques ont simplement voté pour savoir « qui choisit ». C’était cela, la vraie question du Brexit. Et les Britanniques ont décidé que c’était eux et non pas la Commission européenne. Mais savoir ce qu’ils choisissent ensuite est une autre question qui couvre des domaines multiples et a des réponses tout aussi multiples, comme le montre Nick Hubble, et certainement pas catastrophiques.

Avant de passer à la chronique politique de Nicolas Perrin, retrouvons Bill une dernière fois.

Le commerce est source de richesse, rappelle Bill cette semaine.

« C’est l’idée de base d’Adam Smith dans La richesse des nations. C’est également le germe de l’idée de Jean-Baptiste Say, selon qui ‘les produits sont acquis avec des produits’, pas uniquement avec de l’argent ».

Un libéral qui énonce cette idée est immédiatement accusé de mercantilisme, de ne s’intéresser qu’à l’argent, qu’au profit, de ne pas avoir de grandes idées pour le « bien public »…

« Les gouvernements, dans la mesure où ils encouragent le travail honnête, les échanges, l’épargne et l’investissement… c’est-à-dire dans la mesure où ils ne se comportent absolument pas comme des gouvernements… peuvent aider à améliorer le sort des gens.

Lorsqu’ils étouffent le commerce gagnant-gagnant, en revanche, ils rendent tout le monde ou presque plus pauvre.

Le commerce est, fondamentalement, une transaction gagnant-gagnant. Les gens ne font pas de commerce s’ils ne pensent pas qu’ils sortiront tous deux gagnants. Le commerce est au cœur de la richesse des nations susmentionnée… et la véritable source de prospérité.

Mais la politique est, essentiellement, une activité malhonnête… une entreprise gagnant-perdant, un cambriolage à main armée ».

Un cambriolage à main armée ?!

Justement retrouvons Nicolas Perrin qui se moque de cette nouvelle prétention qui voudrait que le fisc devienne notre meilleur ami !

Recevez la Chronique Agora directement dans votre boîte mail

Quitter la version mobile